5 000 interventions des policiers dans l’Algérois «Emeutes des coupures», vols, rixes et agressions

5 000 interventions des policiers dans l’Algérois «Emeutes des coupures», vols, rixes et agressions

Une moyenne de 170 interventions des policiers est recensée chaque jour dans la capitale. Des interventions qui se sont multipliées avec la prolifération des rixes, émeutes et vols dans les quartiers d’Alger. Tout savoir sur le bilan de la PJ.

Selon un nouveau bilan de la Police Judicaire dévoilé au public par la Cellule de Communication de la D GSN, 5115 interventions des policiers ont été enregistrées durant le mois de juillet passé au niveau d’Alger. Un bilan qui ne prend pas en compte les deux dernières semaines du mois sacré. Le nombre très élevé des interventions indique le communiqué de la Cellule de Communication, qu’une augmentation de 8,57% a été enregistrée rapport au mois de juin passé. Les rixes se sont multipliées au cours du mois de ramadhan au niveau de certains quartiers populaires de l’Algérois ont causé, en outre, l’augmentation des interventions des policiers pour mettre de l’ordre dans les quartiers. Des interventions quotidiennes, surtout avec la prolifération des protestations et émeutes dans les quartiers d’Alger, suite aux coupures répétées de l’eau et de l’électricité. Cet ensemble de facteurs a poussé les policiers à intervenir et c’est ce qui a augmenté, d’une manière mathématique, le nombre des interventions des policiers dans l’Algérois. Sur le plan national, la Cellule de Communication parle de 17 459 interventions dans les 48 wilayas du pays. A l’instar de la capitale où le plus grand nombre d’interventions des unités de la police a été enregistré, il y a aussi la ville d’Annaba qui a connu, à son tour, 3 403 interventions, puis celle de Sidi Bel-Abbès avec

1 844 interventions, Constantine avec 1 328 interventions et enfin Oran avec 872 interventions des policiers. De mal en pis, la capitale à l’instar des autres wilayas du pays a été le théâtre, aussi, d’une hausse de consommation et trafic de cannabis. La preuve, le bilan de la PJ parle de l’arrestation de 733 personnes pour inculpation dans des affaires de drogue, alors que la DGSN constate une hausse de consommation et de trafic de cannabis, durant le mois de juillet dernier, de près de 219% par rapport au mois de juin passé.

Pendant le ramadhan, 2 597 personnes arrêtées, dont 51 femmes et 74 mineurs

En juillet dernier, la Police Judiciaire (PJ) a interpellé 2 597 personnes, impliquées dans le cadre de différentes affaires liées à la petite, moyenne et grande criminalité, indique le communiqué de la Cellule de Communication de la DGSN. Parmi les personnes arrêtées figurent 51 femmes et 74 mineurs, impliqués eux aussi dans différents délits et crimes. Le communiqué de la Cellule de Communication de la DGSN indique, également, l’arrestation de 573 personnes recherchées par la justice dans le cadre des mandats d’arrêt lancés par différents tribunaux. Ces fugitifs ont été interpellés grâce au système PDA dont dispose les unités de la Police au niveau des barrages fixes.

Le PDA, ce système garde dans sa mémoire interne plusieurs centaines de milliers de profils de personnes déjà fichées au niveau des commissariats de police du pays. C’est à partir de ce système que les individus les plus recommandés par la justice sont fichés et recherchés.

Sur un autre plan, le bilan mensuel de la Cellule de Communication fait part de l’arrestation de 733 personnes recherchées pour drogue. Il s’agit, dans la plupart des cas, de jeunes personnes, âgées souvent entre 20 et 35 ans, qui sont pourchassés par les brigades anti-stups pour trafic de cannabis.

Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre le phénomène des gangs qui sévissent dans les milieux urbains, le bilan de la PJ parle de l’arrestation de 339 jeunes pour chef d’inculpation de port d’arme prohibé par la loi.

D’autre part, 853 autres personnes ont été interpellées, en juillet passé, pour différentes affaires, telles que les vols, trouble à l’ordre public, vente de boissons alcoolisées sans autorisation et rixes à l’aide d’armes blanches. En tout, 1 393 personnes ont été placées sous mandat de dépôt, souligne le communiqué de la DGSN.

Ces résultats acquis sur le terrain sont le fruit des efforts consentis et des moyens fournis par la DGSN pour ses éléments afin qu’ils mènent dans de meilleures conditions leurs difficiles missions. Avant de conclure, le communiqué de la DGSN tient à rappeler la disposition de son numéro vert le « 15 48 » au profit des citoyens en détresse.

Par Sofiane Abi