L’homme de théâtre et comédien, Mahieddine Bouzid dit «Mahiou» a été inhumé vendredi après-midi, au cimetière de Bouzourane (wilaya de Batna), et ce, en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, des autorités locales, d’artistes, de personnalités et des proches du défunt.
Une foule nombreuse composée de citoyens, d’amis artistes et hommes de théâtre venus de différentes régions du pays, dont certains connaissaient le défunt et d’autres avaient interprété des rôles à ses côtés que ce soit sur les planches du théâtre, à la télévision ou au cinéma, a assisté à l’inhumation du défunt, décédé jeudi soir, à l’âge de 56 ans, des suites d’une longue maladie.
Après l’enterrement, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, accompagné du wali de Batna, Abdelkhalek Sayouda, a présenté ses condoléances à sa famille dans sa demeure, où il a évoqué les qualités de «Mahiou», l’artiste et l’homme qui est entré, dit-il, dans le coeur des Algériennes et des Algériennes à travers «l’interprétation de rôles qui étaient faits pour lui».
Dans une déclaration à l’APS, Mihoubi a affirmé qu’avec la mort de Mahieddine Bouzid «Mahiou», «nous avons perdu un authentique artiste algérien qui a su, avec sa spontanéité et sa sincérité, conquérir l’amour des gens», ajoutant que le défunt était «un artiste modeste qui ne parlait pas beaucoup, mais qui a consacré son talent, son potentiel artistique et son amour pour les planches à présenter des oeuvres ayant marqué la scène artistique d’une empreinte particulière.
Il est à noter que le dramaturge Mahieddine Bouzid a été transféré au centre hospitalo-universitaire de Batna, il y a environ 10 jours, après que sa santé s’est détériorée le plongeant dans le coma, mercredi dernier, avant de décéder, jeudi soir, au service des soins intensifs.
Le regretté Mahieddine Bouzid, qui a laissé trois filles âgées entre 18 et 24 ans, est né le 3 janvier 1962 et s’est épris des planches depuis qu’il étudiait en cycle secondaire.