4e vague, vaccination et hospitalisations : le point sur la situation

4e vague, vaccination et hospitalisations : le point sur la situation

L’Algérie fait face depuis quelques semaines à la 4e vague de l’épidémie du coronavirus. Si cette vague est moins virulente que sa précédente, les mises en garde et les appels à la vigilance se multiplient davantage. Où en est la situation épidémiologique ?

Dans le bilan d’hier, le ministère de la Santé a fait état de 261 nouveaux cas confirmés de coronavirus, 196 guérisons et 9 décès. Le nombre de patients admis aux soins intensifs a atteint hier 38.

Ce lundi, le Pr Lyes Rahal, Directeur des services de santé et des structures au ministère de la Santé et membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de l’épidémie a fait le point sur la situation épidémiologique, notamment en ce qui concerne la vaccination et les hospitalisations.

Intervenant à la chaine TV Echorouk News, le responsable annonce que 3600 patients Covid-19 se trouvent actuellement hospitalisés au niveau des structures hospitalières. 600 patients parmi eux sont hospitalisés à Alger, indique le professeur.

À défaut de la vaccination, « il faut s’attendre à une catastrophe »

Concernant la situation épidémiologique, Pr Rahal affirme que l’Algérie est au cœur de la quatrième vague et qu’en cas de non-respect des mesures préventives et d’un engouement des citoyens à la vaccination, il faut s’attendre à une catastrophe dans les hôpitaux.

Selon lui, et avec la situation actuelle, le nombre de patients pourrait dépasser 30 000 dans les hôpitaux, après avoir atteint 17 000 durant la troisième vague. S’exprimant autour de la vaccination, l’intervenant indique que le nombre des personnes vaccinées contre le Covid-19 a atteint les 13 millions.

Pour ce qui est des stocks des vaccins disponibles en Algérie, le membre du Comité scientifique affirme « qu’aucune dose n’a été détruite pour le moment à cause de la péremption ».

Cependant, il souligne que la réticence des citoyens peut entrainer la destruction de doses de vaccin d’ici au mois de mars prochain, et ce, à cause de leur date de péremption. Par ailleurs, la spécialiste indique que le variant Omicron n’a pas encore prouvé sa férocité. Or, il explique que c’est sa vitesse de propagation qui constitue sa dangerosité.

Pour rappel, l’Institut Pasteur a annoncé, hier dimanche 26 décembre, la détection de nouveaux cas du variant Omicron de covid-19. Au total, 4 cas du nouveau variant sont enregistrés en Algérie jusqu’à présent.