4e vague de covid-19 en Algérie : un spécialiste tire la sonnette d’alarme

4e vague de covid-19 en Algérie : un spécialiste tire la sonnette d’alarme

L’Algérie fait face depuis le mois décembre dernier, à une propagation fulgurante du variant Omicron. Malgré les efforts déployés pour contrer un retour éventuel d’une situation sanitaire « difficile » à gérer, les cas de contamination à la Covid-19 sont en constante augmentatio, poussant les spécialistes à tirer la sonnette d’alarme.

Le président de l’académie algérienne d’allergologie et chef du service des allergies et des maladies pulmonaires à l’hôpital de Rouiba, Merzak Gharnaout, a indiqué, ce samedi, sur les ondes de la Radio Sétif que l’Algérie est au « cœur » d’une quatrième vague de Covid-19.

Le spécialiste en allergologie précise, dans le même contexte, que la nouvelle souche du virus, en l’occurrence, Omicron, – responsable de la nouvelle vague -, est différent des précédents variants. Ce dernier touche aussi bien les adultes que les enfants rappelons, en outre, que la majorité des cas de contaminations ont été enregistrés dans les écoles.

Variant plus contagieux, mais moins virulent

Hormis sa forte contagiosité, le nouveau variant « Omicron » demeure tout de même de moindre virulence, mais la vigilance est de mise, alerte le Pr Ghernaout.

« Bien qu’il soit moins dangereux, il convient de préciser que les hôpitaux enregistrent quotidiennement plusieurs décès », avertit l’intervenant déplorant, par la même, une saturation considérable des services de réanimation et une hausse préoccupante de nombre de patients; non sans exprimer sa crainte pour les jours à venir.

« Nous espérons atteindre le pic avec moins de dégâts », ajoute l’intervenant tout en incitant les citoyens à se faire vacciner pour garantir une immunité collective.

Par ailleurs, Pr Gharnaout,  a révélé que le nombre total de personnes infectées par la Covid-19 en Algérie depuis le début de la pandémie a dépassé les 224 000. Près de 154 000 personnes se sont rétablies et plus de 6 400 décès ont été recensés.

Dans un autre volet, l’intervenant a exclu le retour au confinement, fermeture ou durcissement des mesures. Selon lui, la situation est aujourd’hui « maitrisable ».