La 4e édition du micro d’or de la radio, organisée, jeudi soir au centre culturel Aïssa-Messaoudi de la radio nationale, a récompensé les meilleures émissions radiophoniques.
Dix prix ont ainsi été remis aux meilleures émissions ayant traité différents thèmes et sujets.
Plus de 150 émissions ont été évaluées par un jury présidé par l’écrivain journaliste Merzak Bagtache. Trente-quatre émissions ont été éliminées de la compétition, car elles n’étaient pas conformes aux formats définis, selon les précisions d’un membre du jury.
La chaîne 2, d’expression amazighe et la chaîne 3, d’expression française, ont remporté trois prix chacune. Le meilleur journal d’informations diffusé sur les ondes de la radio nationale durant la journée du 8 mars a été attribué au journal de la mi-journée de la chaîne 2, présenté par Karim Hadj Mohand, qui a également remporté le prix du meilleur journal parlé.
Le prix de la meilleure émission culturelle a été remis en ex aequo à l’émission « Le livre et l’édition » de la chaîne 2 avec l’émission « lecteur et auteur » de la radio régional de Laghouat.
L’émission « Harraga » de la chaîne 3, pour sa part, a remporté, a elle seule, trois distinctions, à savoir le prix de la meilleure animation (Djaouida Azzoug), le prix de la meilleure prise de son (Salima Chahemate) et le prix spécial du jury, en ex aequo avec l’émission sur la mendicité de la radio régionale de Bejaia.
Le prix de la meilleure émission enfantine autour du thème de l’environnement a été attribué à l’émission « Achbalouna » (Nos lionceaux) de la radio régionale de Jijel, dont l’émission « Bla tkhebia » (En toute franchise) a remporté le prix de la meilleure émission sportive, consacrée à l’équipe nationale de football.
La radio régionale de Relizane s’est vue attribuer le prix de la meilleure émission interactive pour une émission autour de la santé, tandis que la radio régionale de Bejaia a remporté le prix de la meilleure réalisation (Zahia Bendaoui) pour une émission autour de la mendicité.
L’une des doyennes de la radio nationale, Samia Ismaïl, s’est vue décerner un prix exceptionnel par le jury. Elle a exercé le métier de journaliste et d’animatrice depuis les années 1950.
Dans une allocution prononcée au début de la cérémonie, le directeur général de la radio nationale, M. Tewfik Khelladi, a souligné que « le micro d’or permet de créer une compétitivité permanente entre les professionnels de la radio ». Il a ajouté que cette compétition représente une opportunité pour garantir une amélioration continue des métiers de la radio, des métiers qui s’appuient, notamment, sur la création.
Par : Massinissa benlakehal
