L’avenue Zighoud Youcef (Alger-centre) est noire de monde. Des milliers de Hirakistes, venus des quartiers de Beb El Oued et de la Casbah, se dirigent vers la grande poste où d’autres manifestants sont rassemblés pour réclamer le départ des symboles du système.
Franchissant l’avenue Zighoud Youcef en trombe, les manifestants scandent « La khoufe, la stislam, hada yaskot el nidam (Pas de négociations, pas de militantisme, jusqu’à la chute du régime)», « Hna wlad Amirouche, marche arrière manwelouch, talbine al-houria (Nous les enfants de Amirouche, nous ne faisons pas marche arrière, la liberté nous exigeons) » ou encore « «Makanch el hiwar, makanch el hedra, djabouna raïs ibi3 fel ghobra (Pas de dialogue avec un président vendeur de poudre blanche)».