48e anniversaire de la fête nationale de la police

48e anniversaire de la fête nationale de la police

Le chef de bureau de la formation auprès de la Direction générale de la sureté nationale (DGSN) de la wilaya d’Alger, le commissaire principal Rachid Boualemallah a salué hier, à Alger les réalisations et les nombreux acquis effectués en adéquation avec les différentes mutations du pays.

M. Boualemallah a évoqué, dans son intervention à l’occasion de la célébration, du 48e anniversaire de la fête nationale de la police, coïncidant au 22 juillet de chaque années, les différentes étapes de l’histoire de la police algérienne depuis les accords d’Evian (1962) jusqu’en 2010 en passant par la création de la DGSN.

La création des premières unités nationales de la Sûreté qui relevait de la présidence de la République remonte à 1963, selon l’intervenant qui a précisé que ces unités ont été intégrées dans la DGSN créée une année auparavant et appelée unités d’entraînement et d’intervention.

L’Algérie a adhéré, durant cette période, à Interpol lors de la session de l’assemblée générale tenue à Helsinki (Finlande).

La deuxième étape (1965-1977) de l’histoire de la police algérienne, a-t-il précisé, a connu l’intégration de 11.000 assimilés à la sûreté nationale dans le cadre de la loi sur la fonction publique et la parution de la première carte professionnelle pour tous les fonctionnaires et du premier statut en 1968 comprenant les dispositions et les décrets relatifs aux corps de la sûreté nationale. En 1971 une ordonnance portant structuration de la DGSN au niveau décentralisé a été promulgué en vertu de laquelle à été créé le groupe mobile de la police des frontières et de la circulation dans les grandes wilayas et la sûreté de wilaya dans 15 wilayas alors.

L’Algérie a connu, à cette époque, des événements politiques et culturels importants dans lesquels la police a joué un rôle important dans le maintien de l’ordre public. Parmi ces événements la conférence des Non-alignés (1973), le sommet arabe (1975), les Jeux méditerranéens la même année, les jeux africains (1978) et la découverte par la police du premier trafic de drogue.

La troisième étape de l’histoire de la police algérienne (1979-1989), a été marquée par la représentation de la police au sein du comité central sous le régime du parti unique, le lancement de la formation des promotions, la sortie de la première promotion de licenciés ainsi que la formation de la police des pays frères et voisins.

L’année 1987 a vu la promulgation du décret régissant les missions de la DGSN au niveau centralisé et décentralisé.

Des évènements importants ont marqué cette étape. La police algérienne était au cœur de l’évènement et des organisations secrètes opposées au parti unique ont vu le jour. L’Ecole d’application de la police de Soumaa a été, durant cette période, la cible d’une attaque et des actes de vandalisme ont éclaté dans plusieurs régions du pays dont les évènements du 5 octobre 1988.

Cette période a également connu l’organisation d’échéances électorales ainsi que la tenue de la conférence du sommet arabe et du congrès de l’Organisation de la Libération de la Palestine (OLP) qui a vu la proclamation de l’Etat palestinien.

L’étape d’après 1989 a été marquée par la promulgation de la deuxième loi relative aux fonctionnaires de police (1991), toujours en vigueur, et la création du centre national de la répression du crime en 1992 et des brigades mobiles de la police judiciaires spécialisées dans la lutte antiterroriste (BMPJ).

Cette étape également été ponctuée par l’organisation de plusieurs évènements nationaux et internationaux dont la conférence du sommet africain (1999), le sommet arabe (2005) et la conférence africaine du NEPAD (2004).

Tous ces évènements ont été une expérience pour la police algérienne qui a su honorer les missions qui lui ont été assignées, a souligné M. Boualemallah.

Les responsables avaient mis en place une nouvelle stratégie pour améliorer le service et faire face aux défis qui s’imposent à la police dont le crime organisé et la cybercriminalité.

A cette occasion, des retraités du corps de la sûreté ont été honorés outre les lauréats des concours sportif et culturel.