« L’ouverture commerciale n’a pas que des méfaits. Au contraire, la concurrence a permis aux producteurs nationaux de chercher l’amélioration continue », a souligné M. Benbada
Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a défendu, hier, lors de sa visite à la Foire internationale d’Alger, l’ouverture du marché en Algérie.« Cette option permet à nos entreprises économiques d’intégrer le système de la concurrence et d’améliorer leurs produits », a-t-il précisé. « L’ouverture commerciale n’a pas que des méfaits.
Au contraire, la concurrence a permis aux producteurs nationaux de chercher l’amélioration continue », a-t-il souligné. Selon M. Benbada, la concurrence a des retombées bénéfiques sur l’entreprise algérienne qui, depuis la libéralisation économique, est contrainte d’imaginer de meilleurs produits et méthodes de production, ce qui a permis d’améliorer l’offre et les choix du consommateur.
Il a estimé également que la production nationale, qui a atteint un bon niveau de performance, permettra de concurrencer les produits qui ne répondent pas aux critères du marché national. Dans cette optique, le ministre a signalé qu’un plan, visant à doter les organismes nationaux de normalisation de moyens humains et matériels nécessaires pour leur permettre d’élaborer des normes techniques pour contrôler la conformité des produits, est en préparation au niveau du ministère de l’Industrie. Selon lui, sans l’implication de ces organismes il ne peut y avoir de développement des entreprises nationales et donc de leur adaptation aux exigences du marché international.
Le ministre a affirmé par ailleurs que les pouvoirs publics « n’ont nullement l’intention de réviser » la règle sur l’investissement étranger, dite des 51/49. « Cette règle protège l’économie nationale et permet aux opérateurs économiques nationaux d‘établir des partenariats », a-t-il précisé. La visite du ministre a été aussi une occasion pour des responsables d’entreprise d’exprimer leur inquiétude quant aux entraves bureaucratiques qu’ils rencontrent.
A titre d’exemple, le représentant de l’entreprise Samha, qui fabrique un réfrigérateur 100% algérien, pose le problème de la rareté du gaz R22 utilisé dans les climatiseurs et réfrigérateurs. Le représentant de Venus cosmétique a soulevé, quant à lui, le problème da la lenteur de contrôle de la matière première de base au niveau des ports alors que, selon lui, cette opération ne devrait pas se faire puisque le produit sera contrôlé une fois fabriqué.
M. Benkeddada