45 école saccagées par les émeutiers, Le ministère de l’Education annonce une reprise normale des cours

45 école saccagées par les émeutiers, Le ministère de l’Education annonce une reprise normale des cours

Les manifestations violentes qui ont duré cinq jours dans plusieurs wilayas du pays ont engendré plusieurs dégâts matériaux, dont la destruction de 45 écoles.

Selon le ministère de l’Education nationale, parmi ces 45 écoles, il a été recensé 21 lycées, 20 collèges et 4 écoles primaires. «45 établissements, dont 21 lycées sur un total de près de 1900, 20 collèges d’enseignement moyen sur près de 5000 établissements, et 4 écoles primaires sur près de 18 000 établissements ont été touchés par les émeutes survenues dans des villes et localités du pays», précise un communiqué parvenu du ministère et rapporté par l’APS.



Selon la même source, ces établissements, qui ont été différemment touchés, ont connu une reprise normale.

Le ministère de Benbouzid affirme que des mesures draconiennes ont été prises pour réhabiliter ces écoles et éviter d’accuser des retards dans le programme scolaire.

Le communiqué précise que cette reprise rapide, malgré les dégâts considérables enregistrés, est le résultat de «la mobilisation des responsables des structures décentralisées de l’éducation nationale avec la collaboration étroite des autorités locales».

Les structures décentralisées de l’éducation nationale ont fait appel à des artisans ainsi qu’à des petites entreprises pour effectuer les premiers travaux de remise en état des établissements affectés afin d’accueillir dans les meilleures conditions possibles les élèves.

Il y a lieu de préciser que les parents des élèves craignent toujours la recrudescence des manifestations et évitent toujours d’envoyer leurs progénitures à l’école, par mesure de sécurité. Le ministère précise dans son communiqué que deux établissements d’enseignement secondaire n’ont pas repris les cours, à cause de l’absence des élèves, l’un est situé dans la localité de Derguina, et l’autre à Kherrata, dans la wilaya de Béjaïa.

Les parents des élèves regrettent, par ailleurs, l’attitude de certains enseignants et directeurs d’établissements scolaires, qui ont libéré les enfants, en plein affrontement, comme cela a été le cas dans un collège de Kouba. Le ministère a tenu à saluer par la même occasion le «large mouvement citoyen» pour la protection des établissements scolaires en vue d’empêcher que ces derniers ne fassent l’objet d’actes de vandalisme.

S. A