Dans le cadre de la lutte contre le trafic des stupéfiants, les policiers des brigades anti-stups ont réussi, entre janvier et mars dernier, d’interpeller 420 trafiquants des stups et saisis 133 492 comprimés de psychotropes, selon un communiqué de la DGSN.
Le communiqué rendu public hier par la cellule de communication et des relations publiques auprès de la DGSN a noté que, les drogues saisies étaient prêtes à la vente et à la consommation.
Toutefois, poursuit ledit communiqué, les opérations menées par les éléments relevant des brigades criminelles ont permis de mettre en échec l’écoulement de ces drogues au sein des jeunes consommateurs.
Il s’agit dans la majorité des prises, des marques connues comme la Rivotril, le Subitex et d’autres comprimés de psychotropes. Très consommés dans les quartiers et les villes du pays, ces comprimés de psychotropes sont connus, dans les milieux des dealers, sous l’appellation de « madame courage ». Leurs prix proposés par les fournisseurs varient selon la marque.
Généralement, ils sont vendus entre 100 jusqu’à 1000 DA l’unité.
Depuis le début de l’année en cours, le trafic de ce genre de drogue a connu un boom sans précédant, car la plupart des drogues parviennent du Mali où la situation sécuritaire est fragilisée par l’activité des groupes armés.
Cela a provoqué, par conséquence, l’émergence du trafic des drogues, tout comme cela existe en Afghanistan où la cocaïne fait le bonheur des groupes armés et autres groupes de malfaiteurs, surtout les narcotrafiquants qui ont vu leur revenu triplé.
Face à la menace des drogues, la DGSN a adopté une série de mesures qui consistent, surtout, à sécuriser davantage les frontières, à durcir le contrôle dans les milieux urbains et également à contrôler les aéroports et les ports du pays, où les unités de la PAF (police des frontières) sont mobilisés.
Sur ce plan, la DGSN a indiqué que la lutte contre les trafiquants des stups sera sans relâche et la traque des narcos sera plus élargie.
Pour cette raison, la DGSN a rappelé les citoyens sur la disponibilité du numéro verte le « 15 48 » pour dénoncer les fournisseurs et les trafiquants des drogues.