La Cnep Banque lancera bientôt la construction de 4000 logements sous la formule location-vente au niveau de Rouiba et de Réghaïa. Cependant, «qui seront les bénéficiaires de ces logements ?»,
se demandent des souscripteurs de 2001 et des bénéficiaires qui n’ont pas encore reçu leurs affectations à un site précis ou ont été réorientés en raison du manque de logements au niveau des sites où ils étaient initialement programmés.
Les responsables de l’Aadl ont promis d’afficher les listes des bénéficiaires d’ici la fin du mois de mars alors qu’elles devaient être déjà annoncées début mars.
Ce retard prouve la difficulté de déterminer les bénéficiaires au regard de la faiblesse de l’offre devant une forte demande non satisfaite.
Mais, insiste Akil Ayachi, président de l’Association de solidarité de bienfaisance, «les logements en question devront être destinés aux souscripteurs de 2001 puisque leurs dossiers ont été transférés, en 2002, à la Cnep qui devait réaliser un programme de
65 000 logements de type location-vente». L’élaboration des listes doit être effectuée dans la transparence totale, exigent ces souscripteurs, qui menacent d’ériger des bidonvilles pour faire valoir leur droit. Ils regrettent que leurs multiples demandes d’audience pour rencontrer le ministre n’aient connu aucune suite favorable. Pourtant, souligne M. Ayachi, qui parle au nom de 1800 souscripteurs de 2001
représentés par son association, le président de la République a demandé aux différentes administrations d’ouvrir les portes afin d’accueillir les citoyens quels que soient les motifs de leurs doléances. «La dernière demande d’audience déposée le 21 février au niveau du ministère de l’Habitat reste, malgré tout, lettre morte», a-t-il déploré. Les 1800 souscripteurs de 2001 organiseront, à cet effet, un rassemblement, samedi, afin de définir les prochaines actions à entreprendre.
K. S.