40 milliards de DA pour résorber l’informel !

40 milliards de DA pour résorber l’informel !

Ce budget va contribuer aussi à la concrétisation de cinq grands projets de création d’espaces commerciaux  de gros au niveau national.

La contribution à la réalisation de nouvelles infrastructures commerciales et au réaménagement de certaines structures existantes en vue de résorber l’informel a été prise en charge. C’est du moins ce qu’a déclaré jeudi à Alger le ministre du Commerce, Mustapha Benbada. Par cette action d’envergure, le secteur a besoin, selon lui, d’une enveloppe estimée à 40 milliards de DA. Ce budget va contribuer aussi à la concrétisation de cinq grands projets portant sur la création d’espaces commerciaux de gros au niveau national pour combler le déficit en infrastructures répondant aux normes et afin d’améliorer la distribution des produits agricoles et agroalimentaires. Ces projets seront réalisés à Aïn Defla, Tipasa, Mascara, Sétif et Ouargla, a expliqué M. Benbada. Il a, ainsi, fait savoir que les 10 milliards de DA octroyés au secteur au titre du programme quinquennal 2010-2014 “viennent d’être dégagés” par le ministère des Finances. M. Benbada a rappelé, dans ce cadre, que les pouvoirs publics ont procédé à la mise en place de l’entreprise Magros, qui sera chargée de la réalisation et de la gestion des marchés de gros et de trois filiales. Dotées de 100 millions DA chacune, celles-ci sont implantées à Alger (Centre), Annaba (Est) et Oran (Ouest). Magros a pour mission d’assurer la réalisation de 14 marchés de gros, principalement de fruits et légumes à caractère régional et national en parallèle à l’encadrement des opérations de distribution des produits agricoles.  Des marchés de gros de produits industriels, de dimensions nationale et régionale, seront également réalisés, a annoncé le ministre. Il a précisé que des projets sont en cours d’étude et d’évaluation.

Le nouveau décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’implantation et d’organisation des espaces commerciaux et d’exercice de certaines activités commerciales, promulgué en mars dernier, “entrera en vigueur dès janvier 2013, en vue d’un encadrement juridique global pour l’ensemble des marchés de gros, sans distinction”, a-t-il souligné.

Les commerçants sommés d’assurer le service durant l’Aïd

Dans un autre registre, le ministre a appelé les commerçants à assurer le service durant les jours de l’Aïd et à respecter les conditions d’approvisionnement pour éviter toute pénurie ou perturbation. “Il ne devrait pas y avoir de problèmes”, a-t-il dit. Les commerçants concernés par la mesure, a-t-il poursuivi, sont tenus de respecter le programme arrêté et tout refus d’application (de ce programme) sera sanctionné. “Les commerçants qui ne se soumettront pas à cette décision verront leurs commerces fermés pendant un mois”, a-t-il averti en marge de l’ouverture de la 21e édition de la Foire de la production algérienne et de l’exposition Mémoire et Réalisation, organisée jeudi dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a rassuré, pour sa part, que le service durant les jours de l’Aïd au niveau des quartiers et des agglomérations notamment les boulangeries, l’alimentation générale, les moyens de transport et les stations-service, sera garanti.

B. K