40 milliards DA pour le développement des infrastructures d’AT

40 milliards DA pour le développement des infrastructures d’AT

Le développement du secteur des télécom nécessite, selon le PDG d’Algérie Télécom Azouaou Mehmel, un écosystème d’accompagnement. L’enjeu c’est de se focaliser sur la production du contenu local ainsi que le développement de toutes les infrastructures.  

Invité du Forum des Chefs d’Entreprise, le PDG d’AT a écarté tout impact négatif qui pourrait être causé par la dégringolade des prix du marché pétrolier en particulier pour ce qui est lié au  glissement du taux de change. « Nous pouvons, par contre, aller vers d’autres ressources de financement extérieure  pour rester sur cette même cadence d’investissement »

Le premier responsable du groupe public dira qu’une mise à jour de tout le système réseau devrait, aussi, accompagner ce développement, car il sera question d’un développement de toute l’infrastructure. La reforme du secteur nécessite, poursuit-il,  un investissement de l’ordre de 40 milliards de dinars. Et d’ajouter : « Un ensemble de réformes touchera l’aspect des ressources humaines dont un plan de formation concernera tout le personnel. L’aspect industriel sera, aussi, l’objet d’un centre d’intérêt pour le développement de la fibre optique. Des accessoires de connexions pourraient être produits localement. Dans cette même optique nous comptons,  parrainer un centre de formation  spécialisé dans les TIC ».

Dans le même sillage, M. Mehmel explique que le secteur nécessite une transformation profonde à la fois dans sa structure et dans sa mentalité. « Le système avec lequel fonctionne le groupe n’est plus fiable. Nous sommes dans l’obligation de le revoir. Il faut nous projeter d’abord à partir d’une administration qui est centrée sur elle-même ou avec ses relations avec l’extérieur. Stimuler l’investissement grâce à une politique bien structurée», a-t-il reconnait.

Pour se faire, Mehmel focalise sur la nécessité de créer une dynamique de développement qui tourne autour des avancées des technologies d’information et de télécommunication. Car, dit-il, les TIC est un facteur indéniable pour un quelconque développement. « La mission d’Algérie Télécom est à présent centrée sur le rapprochement du client vers son fournisseur. L’entreprise envisage de multiplier son déploiement au niveau du territoire national. Développer notre réseau commercial et installer, au moins, un point de service par willaya. Développer l’aspect entrepreneuriale à la fois vis-à-vis du client et du grand public demeure l’une de nos priorités », a-t-il soutenu.

Le PDG de ce groupe explique, par ailleurs, que le développement de ce secteur impose un investissement dans toutes les structures de groupe. Il est question, dit-il,  de développer le réseau internet, d’augmenter l’offre ADSL jusqu’à 20 MG au niveau des régions enclavées. Cela va de soit, également, pour le haut débit sans fil à savoir la 4G. D’ailleurs, plus de 830 stations sont installées pour booster ce secteur, rebondit-il.

Il est important également, insiste le Pdg d’AT, d’aller vers une meilleure utilisation d’internet des objets. «Il est question d’introduire l’internet individuel à la maison, de généraliser le Self Ticket, et d’ouvrir des boutique en ligne. Des offres seront renforcées au profit des professionnels à savoir l’offre de la vision-phone, de la vision conférence et de l’hébergement ».

Dans le même sens, Azouaou Mehmel, signale que, dans le cadre du développement des activités commerciales de son  groupe, différents types de partenariats sont prévues avec des entreprises privées et publiques notamment dans le cadre du travail de coopération avec l’ANSEJ. « C’est dans une telle dynamique de construction que 463 entreprises sont actuellement en activité. Environs 770 personnes  formées et 3401 projets sont attribués».