« 40% du métal jaune en vente serait impur »

« 40% du métal jaune en vente serait impur »
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Selon des sources au bureau d’Oran de l’union de wilaya des artisans affiliés à l’Union générale des commerçants et des artisans, « 40% de l’or qui circule à Oran est impur ».

En effet, notre source impute cette situation à « l’absence de contrôle »  qui a conduit, non seulement à la prolifération de revendeur peu scrupuleux des règles élémentaires régissant la profession ce qui a pour conséquence, ajoutera notre interlocuteur : «l’augmentation exagérée de tables de revente d’Or à Oran qui avoisine les 600 et la disparition peu à peu d’artisans aurifères dont le nombre est passé d’une centaine durant les années quatre-vingt à seulement dix actuellement sur la place d’Oran mais surtout de verser cet Or dans le circuit informel en permettant son poinçonnage par des tours de passe-passe … »

Le constat est amer et de nombreux connaisseurs font état des anomalies, ayant trait au développement massif de faux poinçons, la vente et la fabrication illégale de l’or et d’autres objets précieux.  Evidemment insistera notre interlocuteur, « cette situation est préjudiciable à la profession parce qu’elle tire les prix vers le bas, ce qui tente de plus en plus de clients incrédules. Le gramme est cédé à 4 000 dinars alors que le prix de l’or 18 carrât, algérien ou italien, s’élève à 6 000 dinars le gramme.»

En effet, il suffit de faire un tour du côté de M’dina J’dida pour se rendre compte des dizaines de revendeurs qui exposent sur de petites tables ambulantes leurs joailleries tout le long des rues Mouffok Abdelkader et Rahali Larbi adjacentes à la place Sidi Blel. Une bourse du métal jaune à ciel ouvert qui représente, selon certaines indiscrétions, quelque chose comme 4 milliards de dinars de bijoux.

LG Algérie