Quatre promotions de l’Ecole de spécialisation sur hélicoptères (ESH) d’Ain Arnat sont sorties, mardi en fin d’après-midi, au cours d’une cérémonie présidée par le commandant des forces aériennes de l’Armée nationale populaire (ANP), le général-major Abdelkader Lounès.
Il s’agit de la 23e promotion d’élèves-officiers en qualification sur hélicoptère MI 2, de la 12e promotion d’élèves-officiers en qualification sur hélicoptère MI 17, de la 16e promotion d’instructeurs sur hélicoptère MI 2 et de la 11e promotion d’instructeurs sur hélicoptère MI 17.
La 23e promotion d’élèves-officiers en qualification sur hélicoptère MI 2, constituée de 28 élèves, comprend deux pilotes de nationalité malienne et neuf autres formés pour le compte de la DGSN (direction générale de la sûreté nationale).
La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités civiles et militaires de la wilaya de Sétif, ainsi que d’officiers supérieurs de l’ANP parmi lesquels le général Saïd Ziad, chef d’état-major de la 5e région militaire.
Dans une allocution prononcée après le passage en revue des unités des forces aériennes par le général-major Lounès, le commandant de l’ESH, le colonel Zoubir Ourouabah, a notamment rappelé le mot d’ordre des promotions sortantes, en l’occurrence ‘‘la nécessité d’une maintenance de qualité pour une consolidation de la sécurité de l’aviation’’.
Il a également souligné que les promotions sortantes ont reçu une formation théorique et pratique dispensée au moyen de techniques modernes, leur permettant d’assumer pleinement les missions qui leurs seront confiées dans le futur.
Après la prestation de serment, la remise des grades et des certificats, les promotions formées ont été baptisées du nom du chahid Abdelhamid Rahal, tombé au champ d’honneur le 15 février 1960.
Des exhibitions militaires, au sol et en hélicoptères, ont été exécutées par les promotions sortantes à l’issue de cette cérémonie.
L’ESH dont la première promotion de pilotes d’hélicoptères est sortie en 1989, est construite sur le site d’un ancien aéroport militaire de l’armée d’occupation.
Elle a formé près de 1.100 pilotes dont certains issus plusieurs pays frères et amis dont la Palestine, le Sénégal, le Niger et le Mali.