4 ans de prison ferme pour les inculpés

4 ans de prison ferme pour les inculpés

Le président du tribunal criminel d’Alger M. Bekri Boualem a condamné, mercredi, deux accusés impliqués pour association de malfaiteurs et tentative de du vol du bureau de poste de Bologhine, sis au 03 rue Ali Ouarek, à quatre ans de prison ferme.

Les deux inculpés qui étaient incarcérés à l’établissement pénitentiaire de Bab Edjedid ex-Serkadji ont été arrêtés le 3 novembre 2013 vers 3 h du matin en flagrant délit à l’enceinte de cette institution financière, par des éléments de la police judiciaire de la sûreté de daïra de Bab El Oued. Ces derniers ont été informés par la salle de trafic de la sûreté d’Alger, sur la présence suspecte de personnes au sein de cette poste.

Les enquêteurs ont pu récupérer sur les lieux visités par les mis en cause des objets qui allaient être utilisés dans l’opération de vol tels que, une crique, trois tournevis et deux pinces.

Les deux inculpés ont nié au cours de leur passage les faits qui leur ont été reprochés durant notamment l’instruction judiciaire en affirmant au président en charge du dossier qu’ils ont trouvé la porte du bureau de poste défoncée et le coffre-fort endommagé. Le procureur général Neggaz Fayçal, a requis vingt ans de prison ferme assortis d’un million de dinars pour chacun des deux inculpés.

Le même procureur a estimé que toutes les preuves légales et matérielles relatives à l’accusation sont formelles en ce qui concerne l’intention criminelle qui existait auprès des deux inculpés. Dans le même contexte, le procureur a tenu de souligner que les deux mis en cause se sont mis d’accord pour commettre leur forfait heureusement qu’ils ont été arrêtés avant qu’ils n’exécutaient leurs actes.

Les avocats de la défense qui se sont succédé à la barre ont tout fait pour convaincre les membres du tribunal criminel et à leur tête le président que les lieux ont été visités par d’autres malfrats.

Ils se sont contentés par ailleurs de demander l’application des articles ayant trait aux circonstances atténuantes conformément à l’article 53 du code pénal et 592 du code de procédures pénales.

Il convient de signaler que les avocats de la défense constitués dans cette affaire ont dressé un réquisitoire contre le juge d’instruction qui était en charge du dossier et des juges de la chambre d’accusation alors présidée par Mme Zigha Djamila, première femme nommée en qualité de procureure générale près la cour de Boumerdés et les éléments de la police judiciaire.