4 adolescents condamnés à 10 ans de prison à Oum El Bouagui

4 adolescents condamnés à 10 ans de prison à Oum El Bouagui
Des adolecents lourdement condamnés pour avoir incendié des voitures

Le tribunal pénal près la Cour d’Oum El-Bouaghi a condamné lourdement en appel quatre adolescents pour association de malfaiteurs et incendie volontaire de véhicules non occupés, selon le média « El-Hayat ». Chaque accusé a écopé de dix ans de prison ferme, assortis d’une amende et de dédommagements aux victimes, pour leur implication dans l’incendie criminel de 17 véhicules stationnés dans différents quartiers de la ville d’Aïn Fakroun.

Les faits remontent au 20 septembre 2023. Vers 3h40 du matin, les services de sécurité d’Aïn Fakroun reçoivent un appel signalant un important incendie dans le quartier des 500 logements, touchant un véhicule commercial de type « G5 ». Quelques minutes plus tard, une autre victime signale l’incendie de sa Renault Laguna dans le quartier des 51 logements LSP. Un troisième incendie est ensuite signalé, visant une Peugeot 404.

L’enquête approfondie menée par les services de sécurité, appuyée par les enregistrements des caméras de surveillance, a permis l’arrestation de quatre suspects. Lors de l’instruction préliminaire, certains ont avoué leur implication, reconnaissant avoir fourni des bidons d’essence contre une rémunération de 1000 dinars algériens. Cependant, ils n’ont pas révélé l’identité des commanditaires de ces actes criminels.

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Lors du procès en appel, les quatre accusés sont revenus sur leurs aveux, niant toute implication. Les six victimes présentes à l’audience ont déclaré ne pas connaître les auteurs, à l’exception d’une victime mentionnant le témoignage d’un mineur, frère d’un des accusés, confirmant l’implication des prévenus.

Le représentant du ministère public a souligné la gravité des faits, qualifiés de précédent dans l’histoire judiciaire d’Oum El-Bouaghi, requérant vingt ans de prison ferme et la privation des droits civiques. La défense a plaidé l’absence de preuves matérielles tangibles.

Après délibération, la cour a finalement prononcé une peine de dix ans de prison ferme pour chaque accusé, assortie d’amendes et de dédommagements proportionnels aux préjudices subis par les victimes.

Corruption à l’APC de Staoueli : 12 personnes condamnées dans une affaire de faux documents

Le tribunal de Chéraga a rendu son verdict dans une affaire de corruption administrative impliquant des employés de l’APC de Staoueli. Douze personnes, dont cinq fonctionnaires municipaux et trois femmes, ont été condamnées à des peines allant de 6 mois à un an de prison ferme, assorties d’amendes entre 100 000 et 200 000 dinars.

L’affaire a éclaté suite à une enquête des services de sécurité concernant des irrégularités dans la délivrance de documents administratifs. Les accusés sont impliqués dans l’attribution illégale de certificats d’hébergement et de cartes de résidence à des personnes ne résidant pas dans la commune, ainsi que dans la délivrance indue de documents pour l’obtention de cartes grises de véhicules.

Bien que les employés aient nié toute manipulation et affirment avoir respecté les procédures légales, le tribunal les a reconnus coupables de délivrance de documents à des personnes non autorisées. Cependant, ils ont été acquittés des accusations plus graves d’abus de fonction, de falsification et d’usage de faux documents administratifs, ainsi que d’obtention d’avantages indus.