M. Amara, le directeur des Affaires juridiques et judiciaires au ministère de la Justice, qui a donné le coup d’envoi, aujourd’hui mercredi, du séminaire international de formation sur la peine de travail d’intérêt général, a indiqué que 4000 personnes condamnées » à des peines ne dépassant pas une année de prison ferme ont bénéficié de l’application de la peine de travail d’intérêt général sur l’ensemble du territoire national, et ce, depuis son entrée en vigueur en 2010″.
Cette peine alternative qui a, selon lui, considérablement réduit le » taux de récidive « , a pour objectif de protéger le criminel » débutant » qui peut, désormais, purger sa peine dans son environnement social.
En outre, l’application de la peine de travail d’intérêt général vise à éviter le recours par la justice pénale aux peines privatives de liberté, a déclaré le même responsable, ajoutant que cette mesure vise à éloigner les criminels débutants du milieu des prisons.
La conciliation pour éviter les tribunaux
Le législateur algérien ne s’est pas contenté de la peine alternative, il s’est à attelé à trouver d’autres moyens en matière de suivi, d’autant plus que des amendements seront introduits prochainement au code pénal dans ce domaine. Le responsable a cité, à titre d’exemple, le suivi par le procureur de la République de la conciliation entre les deux parties dans les affaires les moins dangereuses en vue d’éviter une comparution devant les tribunaux.