3G : Gare à la publicité mensongère !

3G : Gare à la publicité mensongère !

Les trois opérateurs de la téléphonie mobile en Algérie sont-ils entrain de faire dans la publicité mensongère en ce qui concerne le service 3G ?

Dans un communiqué, rendu public jeudi, l’ARPT (Autorité de régulation de la poste et des télécommunications) a tenu a apporté des précisions relatives à la campagne que sont entrain de mener Mobilis, Nedjma et Djezzy depuis quelques semaines. De prime abord, l’Autorité a indiqué que “nombre de placards et autres spots publicitaires vantant les réseaux 3G des opérateurs alors que, dans les faits, ceux-ci ne sont pas encore établis”. “L’Autorité de régulation porte à la connaissance du public des usagers que, contrairement à ce qui est colporté en matière de publicité, celle-ci a effectué le classement des opérateurs en fonction de leurs dossiers de candidature pour l’octroi de licences 3G et non pas de leurs réseaux 3G qui, faut-il le rappeler, ne sont pas encore établis”, déclare-t-on dans le même document, avant d’ajouter : “il importe de préciser que les produits évoqués sous le label 3G par les opérateurs ne concernent, pour l’heure, que la 2G (GSM) et ce, quand bien même ils seraient diffusés sur des supports compatibles 3G (tablettes, Smartphones et clés USB). Ainsi, toute publicité évoquant le réseau 3G et pouvant laisser croire qu’ils sont effectivement exploités, ne correspond pas à la réalité”.

En somme, ce qui est proposé ces derniers jours, dans les différents spots et encarts publicitaires, concerne la 2G et non la 3G. En tous cas, l’intensité de cette campagne publicitaire dénote de la “férocité” de la concurrence dans le secteur. Chaque opérateur tente de montrer qu’il sera le meilleur dans l’Internet. A signaler, par ailleurs, qu’un des trois opérateurs est même allé jusqu’à proposer ses clés gratuitement. L’acquéreur n’avait qu’à payer 500 dinars qui représentent la recharge de la puce qui va avec. En tous cas, l’ARPT tente de mettre un terme à une situation apparemment «illégale».

Elyas Nour