Sous le thème « approche pragmatique de la cyber-sécurité pour les entreprises », la Troisième édition du Symposium international sur la cybercriminalité s’est tenue aujourd’hui au Cyberparc de la nouvelle ville de Sidi Abdallah.
Plusieurs experts nationaux et internationaux ont répondu présents à cette rencontre aves la participation de nombreux chefs d’entreprises et institutions nationales notamment la DGSN dont un représentant a exposé la politique mise en place pour la lutte de la criminalité via la toile.
Le représentant de l’institution que dirige El Hamel a expliqué que la lutte contre la cybercriminalité se présente sous des formes différentes. « La criminalité via internet vise l’extorsion de fonds, chantage faite aux victimes, pédophilie… etc», a-t-il souligné expliquant que le nombre des enquêteurs de la police judicaire ne cesse de croitre afin de faire face à cette nouvelle forme de criminalité. « En 2014, la Police judiciaire dispose de 102 enquêteurs », précise-t-il.
Par ailleurs, une experte suisse, le Professeur Solange Ghernaouti a développé la problématique de la cybercriminalité aujourd’hui entre enjeux et défis pour l’Algérie. Cette colonelle de la gendarmerie a expliqué que l’Algérie dispose d’un avantage énorme par rapport aux pays développés. « L’Algérie est appelée à lancer la cyber-sécurité et la cyber-défense en parallèle avec le développement des TIC et de l’informatisation de ses institutions et entreprises, contrairement aux pays avancés qui tentent de trouver le progrès informatique en adéquation avec la lutte contre la criminalité internationale », explique-t-elle en donnant l’exemple de la coordination entre certains pays, le Brésil et le Chili notamment dans la lutte contre ce fléau transnational.
De son côté, Liamine Ouyahia, directeur de Otek, une entreprise spécialisée dans les solutions de sécurité informatique, est intervenu surtout sur la centaine de règles de sécurité grâce à lesquelles les entreprises peuvent protéger leurs données.
Mahmoud Chaal