Le directeur exécutif de la compagnie pétrolière italienne ENI, (Ente Nazionale Idrocarburi), Claudio Descalzi, est venu, hier, «secrètement» en Algérie, la troisième du genre.
Lors de cette visite, qui fait suite à celle du 3 novembre dernier, il a rencontré le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre de l’Energie, Salah Khebri et le P-dg de Sonatrach, Amine Maâzouzi où les discussions ont porté sur le partenariat entre les deux pays et les deux entreprises, en particulier les énergies renouvelables.
Pour rappel, lors de sa dernière visite «secrète» Descalzi était venu évaluer les possibilités d’investissements dans les énergies renouvelables et renforcer le partenariat dans le domaine énergétique, qui dure depuis plus de dix ans.
Eni, qui est en Algérie depuis 1981, et avec une production de 100 000 barils/jour, est considéré comme le premier producteur étranger en Algérie.
Cette visite, comme les autres, s’est faite discrètement, en raison de la sensibilité du dossier de corruption instruit en Italie, où ENI est impliqué à travers sa filiale Saipem, malgré l’acquittement de l’ancien P-dg d’ENI, Paolo Scaroni, dans le scandale de corruption internationale et de fausses déclarations fiscales.
