Une grosse quantité de sardines impropres à la consommation a été découverte avant-hier à Oran par les gendarmes de la Section de sécurité routière, lors d’une opération de fouille d’un camion frigorifique de marque Iveco, conduit par T.D., travaillant pour le compte du propriétaire de la marchandise.
En ouvrant la porte arrière du camion frigorique, les gendarmes ont été surpris par une odeur nauséabonde. Au total, 381 caisses de sardines ont été saisies. Une grosse prise ! Elles étaient destinées aux marchés populaires de la ville d’Oran. Grâce à la vigilance et à la mobilisation des gendarmes au niveau des routes, le plan a été déjoué.
Le conducteur transportait les caisses dans son camion de marque Iveco. En arrivant au point de contrôle installé par les SSR, il a été sommé de s’arrêter pour une opération de fouille, les gendarmes ayant des soupçons sur le conducteur. Le chauffeur a ouvert la porte arrière du camion frigorifique d’où émanaient des odeurs insupportables.
Les sardines étaient entreposées dans des caisses abîmées. Pour savoir si les sardines étaient de bonne qualité, voire propres à la consommation, les gendarmes ont fait appel à des vétérinaires des services agricoles de la daïra d’Essania. Après un contrôle, ils ont confirmé que les sardines étaient impropres à la consommation.
Les gendarmes ont alors brûlé les sardines, selon les instructions du procureur de la République. Suite à cela, le chauffeur et le propriétaire de la marchandise ont été entendus par les gendarmes. D’autre part, les gendarmes de la brigade territoriale de Sidi Chahmi ont ouvert une enquête dans le cadre de cette affaire.
Par ailleurs, il est important de rappeler que d’autres découvertes ont été faites par les gendarmes au cours de l’année passée et qui ont permis d’éviter le pire. Des caisses de sardines avariées ont été saisies, suite à des opérations soigneusement menées par les brigades de la Gendarmerie nationale. Chaque année à Oran, les gendarmes procèdent à des saisies importantes de denrées avariées. Alger n’es pas en reste.
Par Sofiane Abi