Sur près de 62 000 personnes arrêtées par les brigades de la Gendarmerie nationale en 2012, 3,5 % sont des femmes, a annoncé jeudi à Alger, le colonel Mohamed Tahar Benaamane, responsable de la sûreté nationale à la Gendarmerie nationale.
« Le nombre des femmes arrêtées en 2012 dans diverses affaires « n’est pas très significative » par rapport au taux enregistré en 2011, soit une évolution de 0,75%, mais il reste « important » au regard de son impact sur la famille, a déclaré à la presse le colonel Benaâmane, en marge d’un séminaire sur l’apport de la criminalistique à la justice pénale.
Selon lui, même si ce chiffre n’est pas très élevé, il demeure néanmoins, « inquiétant » dans la mesure où la femme « influence toute une famille ».
« Le plus inquiétant n’est pas qu’il y ait 1 000 femmes impliquées dans des crimes et délits, mais, ce qui est alarmant, c’est qu’elles représentent 1000 familles, dont les effets pourraient être très significatifs dans le sens négatif », a-t-il expliqué.
Selon le colonel une famille « peut être soit impliquée, soit victime » du comportement d’un seul de ses membres en l’occurrence, une femme.
Sur les 58 000 détenus actuellement à l’échelle nationale, 700 seulement sont des femmes, selon les chiffres avancés jeudi par la direction générale de l’administration pénitentiaire.