34 à 40 milliards d’euros de surliquidité dans les banques algériennes

34 à 40 milliards d’euros de surliquidité dans les banques algériennes

La surliquidité des banques algériennes publiques est estimée entre 34 et 40 milliards d’euros faute de “sérieux clients” susceptibles de présenter des dossiers bien ficelés pour bénéficier des crédits auprès de ces banques.

La raison principale est que les gestionnaires de ces banques vivent toujours le syndrome de Khalifa Bank les rendant ainsi méfiants et frileux à financer des entreprises privées.

Ce constat a été établi par des universitaires à l’occasion d’un séminaire portant sur la gestion des risques bancaires organisé, lundi, à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.

Ce “sous-financement de l’économie” est du en grande partie aussi par le fait que les banques ont tendance à surestimer le risque associé au financement des entreprises, ce qui se traduit par l’insuffisance des prêts vis-à-vis des dépôts et donc par l’augmentation de leur liquidité au-delà du seuil requis.

Selon Benzegane Souhila, Maitre assistante et doctorante de l’université de Tizi Ouzou, le “système bancaire algérien demeure peu développé, réprimé et constitue un obstacle à la croissance, et ce malgré “les nombreuses réformes engagées par l’Etat ces dernières années.