Depuis le début de la saison estivale, l’on déplore la mort par noyade de 172 personnes pour la plupart des enfants et adolescents ayant péri dans ce qu’on appelle les « barrages de la mort », au moment où les services de la Protection civile ont enregistré plus de 150 décès dans des plages non-autorisées à la baignade.
Faute de plages, de piscines voire de moyens, nombreux sont les enfants qui prennent la direction des lacs, des barrages ou des plages rocheuses où la baignade est interdite. En effet, se baigner dans des zones pareilles augmente drastiquement le risque de mort par noyade, notamment en l’absence des services de la Protection civile. D’ailleurs, à l’heure où on met sous presse l’on déplore déjà des dizaines de cas de noyade mortelle dans nombre de wilayas du pays.
Sur ce sujet, un dernier bilan de la Protection civile dont Echorouk détient une copie fait état de 172 morts par noyade dans des plages non-surveillées, des barrages, des mares d’eau depuis le début de la saison estivale; tandis que l’on déplore 150 morts par noyade dans des plages surveillées.
Depuis le 1er juin dernier, les pompiers ont effectué 35.978 interventions ayant permis à sauver la vie de noyade à 24.002 personnes, tandis que l’on déplore la mort de 100 personnes, dont 69 cas enregistrés dans des plages où la baignade est interdite, selon le même bilan.
S’agissant des personnes noyées, les unités de la Protection civile ont enregistré depuis le 1er juin dernier le décès de 76 personnes : 38 cas dans des mares d’eau, 13 dans des barrages, 11 dans des oueds, 11 dans des bassins d’eau et 3 dans des lacs.
Selon toujours le même bilan, la plupart des cas de noyade ont été enregistrés en dehors des heures autorisées à la baignade.