Le président de l’Association internationale de la diaspora algérienne (AIDA), Abdelouaheb Rahim, a indiqué ce mercredi que quelque 300.000 cadres dirigeants et chefs d’entreprise algériens sont établis à l’étranger. Et environ 80% de ces cadres dirigeants et chefs d’entreprise vivent actuellement en France, selon les précisions fournies par le même responsable.
AIDA est une association, basée à Genève (Suisse), à but non lucratif sans appartenance politique qui a pour objectif de regrouper toute la diaspora algérienne de par le monde afin de promouvoir, de faciliter son intégration et la faire contribuer au développement et à l’émergence de l’économie algérienne.
Il a annoncé à l’occasion de la conférence de presse au cours de laquelle il s’exprimait, la tenue le 11 octobre prochain à Paris (France) d’un colloque sur le thème « Algérie : potentiel croissance et opportunités d’investissement ».
Abordant la règle 51/49 % appliquée aux investissements étrangers en Algérie, il a indiqué que c’est une règle qui n’est pas propre à l’Algérie soutenant qu’elle existe dans plusieurs pays du monde et « n’a jamais constitué un frein pour l’investissement, notamment pour les PME et PMI ».
S’agissant du colloque à Paris, il a expliqué que cette rencontre, organisée à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance, en partenariat avec le réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE), s’adresse en particulier aux investisseurs, cadres et entrepreneurs algériens établis à l’étranger.
La rencontre intéresse aussi tous les investisseurs internationaux désireux de s’informer sur l’Algérie et les opportunités offertes par l’évolution de son économie, a-t-il expliqué.
Elle a comme objectifs de présenter la nouvelle dynamique économique (hors hydrocarbures) de l’Algérie et de faire découvrir les opportunités d’affaires offertes par le développement des filières et écosystèmes en émergence dans certains secteurs porteurs tels que l’agroalimentaire, les services, la distribution et les TIC.
