3 règles à suivre pour moins s’inquiéter

3 règles à suivre pour moins s’inquiéter
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Un chercheur américain met à profit son expérience avec les seniors pour apporter des solutions efficaces aux angoisses liées à l’inquiétude.

Que se passe-t-il lorsque vous demandez à près de 1 200 personnes âgées de donner un conseil essentiel aux nouvelles générations ? Ils répondent : « Arrêtez de vous inquiéter. » C’est la question que le chercheur américain Karl Pillemer a posé et dont il détaille la réponse pour le site Psychology Today. Après avoir travaillé avec des seniors pendant des années, il en a conclu que, d’après leur expérience, le fait de s’inquiéter est une perte de temps énorme.

« Ne pensez pas que l’inquiétude va résoudre un problème ou vous aider à y faire face. Ce ne sera pas le cas. Alors arrêtez », répètent ses patients. Une fois ce postulat établi, il a essayé de trouver des solutions concrètes et efficaces, basées sur les expériences des personnes interrogées. Voici leurs suggestions.

Se concentrer sur le court terme

Si vous vous faites du souci sans arrêt, le conseil de Karl Pillemer est d’arrêter de se projeter sur le très long terme. Cet exercice n’est pas facile, mais se concentrer sur l’instant présent aide à ne pas broyer du noir. On a beau essayer d’organiser chaque détail de notre vie, on arrive rarement à tout prévoir. Se focaliser sur l’immédiat permet de limiter les inquiétudes inutiles.

Anticiper au lieu de stresser

Il y a une grande différence entre l’inquiétude et la planification rationnelle, dont le but est de réduire l’angoisse. Si vous avez fait tout ce que vous pouviez pour résoudre une situation stressante, l’inquiétude n’a pas lieu d’être, c’est de l’énergie perdue. Si ce n’est pas le cas, il ne vous reste qu’à identifier le problème, la source du stress et de la peur, et essayer de mettre en place des actions concrètes pour anticiper au mieux.

Accepter activement

S’inquiéter d’un événement, le vivre, et en tirer les conséquences… ce processus a été expérimenté de nombreuses fois par les seniors au cours de leur vie. En se basant sur cette expérience, ils recommandent une attitude d’acceptation en tant que solution aux problèmes d’inquiétude.

Nous avons tendance à imaginer l’acceptation comme une réponse passive à un problème, mais au contraire, nous sommes acteurs de cette décision. « La vie est courte », rappellent les patients du chercheur, « essayez de tirer des enseignements de vos soucis, au lieu de vous laisser submerger. Soyez calme, laissez-vous porter, soyez ouvert d’esprit. »