Les «vendettas» menées contre lui, sont un signe qui ne trompe pas: Hamid Grine est sur la bonne voie…
Mai 2014-mai 2016, voilà déjà deux ans que Hamid Grine est à la tête du ministère de la Communication. Deux ans qui n’ont pas été faciles dans un secteur réputé pour être «ministrivore». Dès sa nomination et avant même qu’il ne dise «bismilah», une campagne médiatique a été menée à son encontre. Chose qui n’a nullement perturbé celui qui met en évidence sa «capacité d’indifférence sans limites».
Cette cabale orchestrée contre sa personne l’a même «boosté» dans sa mission en lui traçant le chemin du combat qu’il devra mener en premier lieu, à savoir la professionnalisation de la presse. Il invente alors la théorie du «cercle vertueux», qui se veut un code auquel doivent se conformer éditeurs, journalistes et publicitaires pour arriver à une presse professionnelle, dégagée de toute diffamation.
Après la théorie, il passe rapidement à l’acte. Juste après sa nomination, il met en place des organes de régulation, à commencer par l’Autorité de régulation de l’audiovisuel, qui était un grand «souk». Il met aussi en place la Commission nationale provisoire de délivrance de la carte de presse du journaliste professionnel. Plus de 4 000 cartes ont été délivrées depuis son installation en juillet 2014. Cette mission devant laquelle ses nombreux prédécesseurs se sont cassé les dents, a permis de faire un premier «tri» entre les vrais et faux journalistes.

Le ministre de la Communication a également eu le courage de s’attaquer aux «rentiers» de la presse nationale. Ils les a publiquement dénoncés puis menacés avant de leur couper les «mamelles» publicitaires qu’ils siphonnaient alors que beaucoup de titres n’étaient même pas distribués. Il les a mêmes obligés à payer leurs dettes exorbitantes qu’ils traînaient depuis des années. Ce qui a permis de réduire considérablement le nombre de titres laissant la place aux professionnels des médias.
Grine s’est également impliqué personnellement dans l’amélioration des conditions de travail des journalistes. Il a maintes fois appelé les directeurs de journaux à régulariser la situation socioprofessionnelle de leurs journalistes, déplorant que des journalistes dans le secteur privé exercent sans contrats de travail ni couverture sociale. Il leur a demandé de régulariser la situation de leurs journalistes qui exercent sans contrats de travail dignes de ce nom. Pour lui, «la professionnalisation est un tout complémentaire qui englobe la professionnalisation de l’administration de l’entreprise d’information, ainsi que la disponibilité des moyens et des conditions de travail nécessaires». Pour atteindre cet objectif, il a paraphé des conventions avec d’autres ministères, notamment le transport, le tourisme et les TIC. Selon les termes de ces accords-cadres, les représentants des médias détenteurs de la carte de journaliste professionnel peuvent désormais bénéficier de réductions des frais du transport, tous types confondus, ainsi que pour l’hôtellerie et les services de téléphonie, d’Internet et des nouvelles technologies. La formation n’est pas en reste! Hamid Grine a rappelé à l’ordre les journaux qui n’appliquent pas la clause d’affectation d’un taux de 2% de leurs rentrées en publicité à la formation. Il a lancé d’importants programmes de formation en direction de la presse (publique et privée).
Des changements ont aussi eu lieu au niveau de la presse publique à la tête de certains organes pour surtout les pousser à sortir de leur longue «hibernation». Les radios publiques, il ambitionne d’en faire un outil des plus modernes en les numérisant. Il s’est aussi donné comme défi que d’ici la fin 2017, le territoire national bénéficiera d’une couverture radio intégrale grâce à un nouveau système, le RDS, qui permettra, lors d’un long voyage par exemple, de ne pas perdre les chaînes choisies. Néanmoins, malgré ce bilan des plus positifs ce ministre dérange! Car, en vérité, c’est un homme qui est venu révolutionner un secteur en déperdition. Il n’est pas venu pour faire de la figuration, mais changer les choses avec un plan d’action clair, dicté par le président Bouteflika. Une méthode qui fait peur aux vieux rentiers de la communication. Les «vendettas» menées contre lui, sont un signe qui ne trompe pas: Hamid Grine est sur la bonne voie..