3 individus condamnés pour avoir perdu ou prêté leurs puces mobiles à Alger

3 individus condamnés pour avoir perdu ou prêté leurs puces mobiles à Alger

« La loi ne protège pas les ignorants » et « Nul n’est censé ignorer la loi », deux citations populaires en Algérie qui tirent leur signification du devoir public commun de s’informer sur ses droits et ses devoirs. Ainsi, personne n’est autorisé à justifier un méfait par l’ignorance et tout acte répressible se doit d’être puni par la loi.

Telle a été la situation dans laquelle 3 individus se sont retrouvés, après avoir perdu ou prêté leurs puces mobiles et qu’elles aient atterri dans les mains d’une association de malfaiteurs.

Arrêtés pour avoir perdu leurs puces mobiles, 3 individus condamnés à Alger

La brigade judiciaire de la commune d’Hussein Dey a arrêté 5 individus pour constitution d’un groupe de malfaiteurs et trafic et possession de stupéfiants (approximativement 2000 comprimés d’ecstasy) ce lundi.

Après investigations, il s’est avéré que seuls 2 des suspects possédaient un casier judiciaire et étaient véritablement mêlés à l’enquête. Les 3 autres accusés, arrêtés au même titre, sont engagés dans l’affaire pour une raison toute autre.

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Les 3 suspects ont écopé de la même condamnation en raison de leurs puces mobiles, qui ont servi dans l’affaire avec ou sans leur consentement.

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Alors qu’ils n’ont aucune relation physique avec l’enquête, les individus « secondaires » sont suspectés de complicité à cause du lien établi avec des puces mobiles enregistrées à leurs noms. 

Le premier des trois a vraisemblablement perdu sa puce et omis de le signaler aux autorités. Cette dernière est ensuite tombée entre les mains d’un des deux suspects principaux, qui l’a utilisé pour passer des appels compromettants.

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Le deuxième a prêté son téléphone à une connaissance pour passer un appel. Cet appel a été tracé par les services de police depuis la ligne d’un des suspects principaux, établissant un lien direct avec ce dernier, malgré sa non-implication dans les faits. Quant au troisième accusé, une copie de sa CNI a été utilisée par les deux accusés principaux au cours des faits.

Le lot au complet (5 individus) est présenté devant le procureur de la République par la suite. Même s’ils n’ont aucun lien avec l’affaire, les preuves matérielles accusent directement les 3 suspects secondaires, qui sont placés sous mandat de dépôt en maison de correction au même titre que les principaux accusés.