Le 2e salon national des banques, assurances et produits financiers (Expo-finances 2011) a ouvert ses portes hier au Palais des expositions à Alger. Une forte participation des banques publiques est enregistrée, cependant la plupart des institutions bancaires étrangères ont brillé par leur absence. Sur les 16 banques à capitaux étrangers, seuls deux établissements y ont pris part.
Cette absence est imputée, selon des professionnels à «une médiatisation insuffisante». La deuxième édition du rendez-vous incontournable dédié particulièrement au soutien de l’entreprise et au financement de l’emploi a été l’occasion de mettre en exergue tous les nouveaux produits financiers proposés par les différentes banques et les compagnies d’assurances.
Il y a lieu de noter dans ce cadre le e-banking, moyen électronique de transactions bancaires. Ces «banques à distance» sont déjà opérationnelles dans certains établissements publics.
Le premier jour du Salon n’a pas drainé cependant un grand public, mais les exposants s’attendent à accueillir durant cet évènement qui s’étalera jusqu’ au 21 octobre une forte présence de professionnels. Plusieurs conférences de presse portant sur différents thèmes sont par ailleurs programmées durant ces cinq jours.
Il s’agit entre autres du contrôle de la dépense publique, la réforme comptable, la modernisation du système fiscal, les assurances crédit et financements bancaires et les régimes douaniers économiques.
Al Salam Bank se distingue par une nouvelle stratégie d’avenir
Présente à la deuxième édition d’Expo-finances, Al Salam Bank-Algérie s’engage à offrir les meilleurs services bancaires suivant les préceptes de la chari’a islamique.
Proposant une gamme riche et variée de produits et de services bancaires d’une qualité répondant à des exigences mondiales à 0 taux d’intérêt, «l’établissement, qui est le fruit d’une coopération entre les Emirats arabes unis, les pays du Golfe et l’Algérie, a réussi son challenge en fidélisant une large clientèle». Créé depuis trois ans avec un capital souscrit et libéré de 7.2milliards de DA, ce capital a augmenté pour atteindre en 2009 10 milliards de DA.
Selon M.El Hadi Djanadi, directeur chargé des risques du crédit «Al Salam Bank est une banque qui a de l’avenir», car elle fait «face aux défis et mutations économiques qui marquent le monde d’aujourd’hui». Plus explicite, il déclare : «Ces stratégies futures sont axées sur la mise en place de plans vitaux qui puissent stimuler et dynamiser l’évolution économique, industrielle et commerciale en vue de participer activement au développement et à la construction en Algérie».
Pour ce faire, une relation de confiance et de clarté s’est établie avec ses clients, investisseurs et actionnaires, dans le but de garantir la pérennité de leur coopération.
M. Djanadi annonce plusieurs projets d’avenir, dont l’ouverture de plusieurs agences dans les grandes villes d’Algérie (Oran, Sétif, Blida). Al Salam Bank investit, selon le même responsable, toute son énergie et ses compétences d’innovation au profit de la société algérienne, en s’appuyant sur le principe de la transparence et la qualité de service, mais aussi sur la rapidité dans le traitement des dossiers.
Samira A