Au total 128 ressortissants nigériens ont été reconduits, mardi soir, d’Annaba vers le centre de transit de Tamanrasset en vue de leur rapatriement. C’est ce qu’a fait hier le directeur du comité local du croissant rouge algérien (CRA) .M. Abdelhamid Bouzid a précisé que cette initiative s’inscrit dans la cadre de la convention signée entre l’Algérie et le Niger portant sur le rapatriement des ressortissants nigériens vers leur pays d’origine.
Ces ressortissants ont été préalablement rassemblés au siège du CRA de la wilaya d’Annaba. Ils y ont reçu une prise en charge sanitaire de la part des services de santé, en plus d’effets vestimentaires et de couvertures nécessaires à leur voyage selon la même source qui a indiqué que les 4 bus qui ont été mobilisés pour l’évacuation de ces migrants sont accompagnés par des équipes du CRA . Il est à noter que lors de la dernière opération d’évacuation de migrants subsahariens depuis la wilaya d’Annaba, 172 ressortissants nigériens ont été conduits vers le centre de transit de Tamanrasset. Une Opération similaire se déroule à Alger. Des s dizaines de ressortissants subsahariens en situation irrégulière ont été placés dans un centre de transit à Zeralda dans l’ouest d’Alger où ils devront notamment être identifiés et soumis à des visites médicales avant leur expulsion vers leurs pays d’origines. Quelques 450 migrants ont été acheminés dans des cars vers le vers le camp de jeunes Ahmed Tata de Zéralda. Plusieurs médecins des hôpitaux publics sont réquisitionnes au tour de rôle pour soumettre chaque migrant arrêté à une visite médicale complète avant son expulsion. Ces subsahariens sont pour la plupart des Nigériens, des Ivoiriens, des Camerounais, des Libériens, des Maliens et des Guinéens. Depuis la fin janvier, des centaines de migrants subsahariens ont été arrêtés dans la capitale.
D’autres personnes ont été arrêtées dans la région de Blida et Tipaza. Près d’une centaine de migrants venus du Niger, du Libéria, de la Guinée, de la Cote d’Ivoire ont été interpellés ces derniers jours. En octobre 2017, les autorités avaient justifié les expulsions par des raisons sécuritaires et suite à la demande du Niger de rapatrier quelques 3 000 ressortissants du pays. Le croissant rouge algérien avait ouvert 49 centres d’accueil pour l’hébergement de ses ressortissants dans l’attente de leur rapatriement.