Le mercredi 26 août 1992, des terroristes ont frappé à Alger, où une bombe a explosé dans le hall d’accueil de l’aéroport international Houari-Boumediène, à une heure de grande affluence. Un autre attentat qui visait les locaux d’Air France, dans le centre de la capitale, n’a provoqué que des dégâts matériels. Un autre engin déposé dans les locaux de la Swissair a été désamorcé.
La bombe qui a fait de vraies dégâts est celle de l’aéroport Houari-Boumediène, où 9 personnes ont trouvé la mort et 128 autres ont été blessées.
Selon des témoins, il était environ 10 h 45 GMT. Le hall des vols internationaux de l’aéroport fourmillait de monde. Soudain, une énorme déflagration a soufflé vitres et plafonds, projetant des corps à une dizaine de mètres. La panique a été générale. Au milieu des cris de douleur, ce fut une ruée éperdue vers les sorties. Les survivants, se sont regroupés pour la plupart sur le parking situé à une centaine de mètres de l’aéroport. Les secours se sont rapidement organisés et des ambulances ont conduit les blessés vers les hôpitaux les plus proches.
La deuxième Bombe qui visait le même jour les locaux d’Air France, en plein centre d’Alger, faisant des dégâts matériels importants. Il n’y a pas eu de victimes, un interlocuteur anonyme ayant averti par téléphone le personnel quelques minutes avant l’explosion. Un engin explosif déposé dans les locaux de la Swissair a pu être désamorcé à temps.
Le nombre important de ces victimes, sont restés gravés dans la mémoire collective, comme ceux du boulevard Amirouche, de la maison de la presse Tahar Djaout et bien d’autres.
Massin.A
