C’est à partir d’aujourd’hui que la Gendarmerie nationale procédera à la réactivation de son plan Delphine, un dispositif sécuritaire initié depuis 2001 et mis en branle chaque été pour une sécurité optimale des 14 wilayas du littoral. Pour cette saison estivale, qui est déjà à nos portes, c’est un total de 27 000 gendarmes qui seront mobilisés dans le cadre de l’accomplissement des missions dévolues à cette institution.
D’entrée, l’état-major de la Gendarmerie nationale accorde un intérêt particulier, nous indique-t-on, à la réussite de ce plan, compte tenu du fait que sa mise en marche coïncide avec le Ramadhan où les besoins en matière de sécurité sont autrement plus intenses.
De sources sûres du commandement de cette institution, on indique que les prévisions pour l’été 2011 augurent d’une affluence plus importante d’estivants, comparativement aux années précédentes. Il est attendu en effet que les vacanciers algériens ne soient pas nombreux à se rendre cette année en Tunisie en raison de la situation qui prévaut dans ce pays.
Ainsi, dans le cadre de la mise en application du plan Delphine, c’est un total de 254 plages qui feront l’objet d’une surveillance accrue de la Gendarmerie nationale. Ces plages, qui seront soumises à un contrôle rigoureux, représentent un taux de 75% de la totalité des plages autorisées à la baignade.
Outre le fait de rassurer les populations et conforter leur sentiment de sécurité, les objectifs de la mise en application de ce plan obéissent à l’idée de parer «à toute perturbation ou atteinte à l’ordre et à la paix publics, aux personnes, aux biens et à l’environnement, en prenant les mesures que la situation exige», indique le commandement de la Gendarmerie nationale.
L’application de ce plan inclut également la surveillance des lieux de distraction (cabaret, bar, dancing) et autres endroits mal fréquentés dans le cadre de la répression des actes de délinquance sous toutes ses formes.
Karim Aoudia
