Plus de 26% des décès en Algérie sont liés à des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Couplées aux accidents cardiovasculaires, ils constituent la première cause de mortalité dans le pays, loin devant les cancers et même les accidents de la route, selon des statistiques, a indiqué hier, sur les ondes de la Chaîne I de la radio nationale, le docteur Kasraoui Salma, neurologue au CHU Frantz-Fanon de Blida.
«Le nombre d’AVC en Algérie est en constante évolution et demeure la première cause de mortalité», a précisé le Dr Kasraoui.
Célébrée dans le monde le 29 octobre de chaque année, la Journée mondiale des accidents vasculaires cérébraux (AVC) est une occasion pour attirer l’attention du grand public sur l’importance d’agir vite et de bien éviter les conséquences fâcheuses de cette pathologie.
Selon cette spécialiste, l’AVC représente une véritable urgence médicale et parfois chirurgicale. «Le temps perdu est un cerveau perdu. Apprenez à reconnaître un AVC et réagissez rapidement», tel est le mot d’ordre choisi par l’Algérie pour célébrer cette journée à Blida hier à l’auditorium de l’Institut national du rein.
La neurologue a incité les malades souffrant d’AVC à se rendre rapidement aux urgences du service de neurologie dès l’apparition des premiers signes. Il s’agit de la paralysie faciale, de l’engourdissement des membres et des troubles de la parole, a-t-elle précisé.
Asma Y.