Quelque 250.000 touristes européens se sont rendus en 2012 en Algérie dans le cadre de visites touristiques, alors qu’en 1999 seulement 35.000 personnes ont choisi la destination Algérie”, a affirmé dimanche à Alger, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mohamed Benmeradi, lors d’une conférence de presse aux 2èmes assises nationales du tourisme qui ont débuté dimanche au Palais des Nations (Alger).
Ces chiffres sont ridiculement bas, comparativement à nos voisins qui ont reçu pour le Maroc en 2010 quelque 10 millions de touristes alors que la Tunisie en a reçu 4.8 millions en 2011 contre 7 millions en 2010.
Pour Benmeradi, la tâche de rendre l’Algérie une destination de choix est un travail “de longue haleine”, soulignant la nécessité de construire de nouvelles infrastructures d’accueil et de mettre à niveau la qualité des prestations pour relancer “véritablement” le tourisme en Algérie. “Nous sommes en phase d’amorçage.
Déficit à la fois en matière de qualité et de capacités d’accueil
Nous accusons un déficit à la fois en matière de qualité et de capacités d’accueil. Pour remédier à cette situation, il est impératif de mettre en place de nouvelles infrastructures et de mettre à niveau la qualité de nos prestations pour attirer plus de touristes”, a préconisé le ministre. Interrogé sur les obstacles sur lesquels butent la relance du tourisme en Algérie, M. Benmeradi a indiqué que les stratégies de management, de marketing et de communication “faisaient défaut”. “La stratégie de communication et de marketing figure en priorité dans les programmes de relance de la destination Algérie.
C’est une priorité sérieuse pour vendre l’image de l’Algérie à l’international”, a-t-il martelé. Questionné si le portail web du ministère, concernant la destination Algérie était opérationnel, M. Benmeradi a indiqué que le portail était déjà engagé, précisant avoir demandé aux experts de revoir juste sa conception. Le ministre essaie par une prouesse de s’en tirer, mais tout le monde aura compris que le ministère lui même n’est ni opérationnel ni prêt pour relancer le tourisme.