Les opérations de réhabilitation décidées, jeudi dernier, lors de la réunion du gouvernement avec les autorités de la wilaya d’Alger vont coûter à l’état quelques 200 milliards de dinars (2,5 milliards de dollars), a indiqué, dimanche le ministre des Finances, Mohamed Djellab.
Les « mesures urgentes » en question permettront d’améliorer la situation de la capitale sur plusieurs plans et visent ainsi de parer aux graves dysfonctionnements auxquels elle fait face depuis plusieurs années en dépit de la mobilisation d’importantes ressources financières.
Même le ministre des finances, qui s’exprimait devant la presse en marge de la 38ème réunion des gouverneurs des banques centrales arabes, a abordé la problématique dans ce sens en affirmant que « le problème de la capitale n’est pas lié aux ressources financières mais plutôt aux insuffisances dans la programmation des projets, dans l’élaboration des études de maturité et leur réalisation dans les délais ».