Faut-il rappeler au directeur de la santĂ© que Mostaganem a une longue histoire avec le cholĂ©ra, et ne peut ĂȘtre Ă©pargnĂ©e , si les responsables de la santĂ© de Mostaganem continuent Ă semer les mensonges et le doute et vanter des promesses populistes pour hypnotiser une population en quĂȘte dâune vĂ©ritĂ©, dâune alerte, de conseils pour se protĂ©ger de cette maladie mortelle !
Mostaganem, la premiĂšre ville dâAlgĂ©rie qui a enregistrĂ© plus de mortalitĂ© en 1834, date de lâapparition de cette Ă©pidĂ©mie en AlgĂ©rie ; avec un bilan de 2498 dĂ©cĂšs. Rappeler lâhistoire de cette Ă©pidĂ©mie Ă Mostaganem aux responsables de la santĂ©, câest les inciter Ă sonner lâalerte et mettre en exergue un plan dâurgence pour barrer Ă toutes Ă©ventualitĂ©s ââ Mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rirââ. Il yâa quelques jours, le journal rĂ©flexion avait signalĂ© une Ă©trange maladie ayant provoquĂ© le dĂ©cĂšs dâune fille et lâhospitalisation de son frĂšre et son pĂšre dans un Ă©tat grave, dans le douar dâOuled El- Bachir Ă Mostaganem, ainsi que lâĂ©vacuation de 17 autres personnes atteintes dâune intoxication alimentaire. Cette maladie inconnue, provoquant Ă priori les mĂȘmes symptĂŽmes qu’une intoxication alimentaire, Ă savoir des vomissements et une diarrhĂ©e comme le Cholera. D’aprĂšs des tĂ©moignages des membres de la famille, tous les malades hospitalisĂ©s prĂ©sentaient les mĂȘmes symptĂŽmes, vomissements et diarrhĂ©es. Cependant, le directeur intĂ©rimaire du DSP, au lieu dâenquĂȘter sur ses cas et prendre des mesures nĂ©cessaires, sombre dans la dĂ©sinformation et les insultes gratuites contre les dĂ©putĂ©s et prĂ©sidents dâAPC, insinuant que ces Ă©lus qui nâont mĂȘme pas le niveau de Bac percevaient des dizaines de millions de cts mensuellement, alors quâun mĂ©decin ne dĂ©passe pas les 7 millions de cts âŠÂ Ainsi, Mohamed Ben Ahmed en sa qualitĂ© de DSP qui assure l’intĂ©rim du DSP en congĂ© parasite le dĂ©bat sur lâĂ©tat comateux de la santĂ© de Mostaganem qui dĂ©gringole de jour en jour, et les Ă©pidĂ©mies de la rougeole et du cholĂ©ra qui guettent la population, se noie dans les chiffres jusquâĂ tomber dans la contradiction. Faut-il signaler encore que Mostaganem nâest pas Ă lâabri, et que cette Ă©pidĂ©mie peut faire des ravages si la wilaya, DSP, et les collectivitĂ©s locales nâenfilent pas la tenue de travail. En effet, Mostaganem est plus proche dâune catastrophe , parce que 390 douars sur les 590 douars existants Ă Mostaganem ne sont pas gĂ©rĂ©s par l’ADE (l’algĂ©rienne des eaux), ce qui veut dire, que leurs habitants boivent de l’eau non traitĂ©e, qui arrive directement du chĂąteau d’eau de la commune qui n’est pas traitĂ©e elle non plus , ceci sans parler des puits , et canalisations d’eau potable mitoyennes aux canalisations des eaux usĂ©es et des champs de lĂ©gumes et fruits irriguĂ©s par les eaux usĂ©es. Effectivement, lâeau de lâADE est traitĂ©e mais dĂšs quâelle arrive Ă la canalisation principale du chĂąteau de la commune, elle nâest pas prise en charge. Pourquoi ? Parce que les communes ne payent pas les factures de l’eau et l’ADE ne les gĂšre plus. A part, les 10 communes chefs-lieux daĂŻra, toutes les autres communes sont en danger ! Sâajoute Ă cette problĂ©matique, les bureaux dâhygiĂšnes et de prĂ©vention des communes qui sont inactifs. En conclusion, la responsabilitĂ© directe des maires, des chefs de daĂŻras et la DSP qui devraient alerter le wali et lâADE quotidiennement sur la qualitĂ© de l’eau ! Mais on croit quâils n’ont pas du temps pour cette corvĂ©e !