23e Sila : Des ouvrages «de qualité», à des prix abordables, pour jeunes lecteurs

23e Sila : Des ouvrages «de qualité», à des prix abordables, pour jeunes lecteurs

Le 23e Sila (Salon international du livre d’Alger) a reservé une place de choix au livre pour enfants et au roman jeunesse pariant sur l’intérêt du public pour les ouvrages qui s’adressent aux jeunes lecteurs et dont la demande augmente d’année en année, notent les observateurs qui suivent l’évolution du salon depuis sa création. Au pavillon Ahaggar, qui réunit des éditeurs algériens et étrangers spécialisés dans les ouvrages pour enfants et le roman jeunesse, toute une gamme diversifiée de publications littéraires et ludiques est proposée. Et les stands de ces éditeurs spécialisés, toutes nationalités confondues, ne désemplissent pas depuis l’ouverture du salon, la semaine passée. Les ouvrages en Arabe, Français et même en Anglais proposés par les exposants vont du manuel d’apprentissage des langues aux contes illustrés, en passant par les jeux et autres livres de coloriage, à la grande satisfaction des tous petits et de leurs parents.

Ce genre de publications est d’une qualité d’impression jugée «bonne» par des visiteurs, dont l’intérêt est particulièrement porté aux contes illustrés et autres manuels d’apprentissage en langue française. Rencontrés dans les allées du pavillon Ahaggar, espace dédié aux livres pour enfants, des visiteurs rencontrés dans les stands, notent avec «satisfaction» la disponibilité en nombre et en qualité des ouvrages didactiques et littéraires, proposés à des prix jugés «abordables» par beaucoup d’entre eux. «Dar El Moustakbel», «Iqra», «El badr» ou encore «Dar El Hikma» comptent parmi les éditeurs algériens qui participent à cette édition avec une riche palette de contes pour enfants et livres pour jeunesse. Fait assez rare pour ne pas être relevé, l’écrivain et poète Bouzid Harzallah participe à ce 23e Sila avec une série de contes du terroir algérien, spécialement conçue pour les enfants. Chez les grandes maisons d’édition pour enfants, comme la jordanienne «Dar El Menhel» et l’égyptienne «Besma», c’est surtout la «forte» demande pour le conte illustré et le manuel didactique en langue française, destinés à l’apprentissage précoce de l’Alphabet, que relèvent les observateurs.

Des classiques abrégés pour adolescents

Le roman abrégé et illustré est également présent, et occupe une place privilégiée. Attirant de nombreux visiteurs, collégiens et lycéens pour la plupart, il constitue un des principaux attrait pour cette catégorie de lecteurs potentiels à laquelle s’adresse la littérature de jeunesse. Outre le pavillon Ahaggar, qui abrite le plus d’éditeurs de livre pour enfants et jeunesse, d’autres maisons installées au pavillon central, à l’image de «Beni Mezghana» et «Dalimen», proposent des produits diversifiés, ouvrages littéraires et recueils de bandes dessinés, notamment, à l’adresse des jeunes lecteurs. Considéré comme un pionnier de l’édition pour le roman jeunesse, «Beni Mezghana» participe au Sila avec une centaine de titres entre littérature et livre à caractère ludique et distractif.

Des textes littéraires classiques, illustrés et abrégés pour être accessibles aux jeunes lecteurs sont proposés aux visiteurs du Sila qui peuvent y trouver un choix assez large de romans dit abrégés dans plusieurs langues, notamment l’Arabe et le Français.

«Le Petit prince» de Saint Exupéry, «Don Quichotte» de Miguel de Cervantès, «l’Appel de la forêt» de Jack London ou encore la traduction en français et en Arabe de «Alice au pays des merveilles» de Lewis Caroll, comptent parmi les récits littéraires remaniés à l’attention des adolescents. Plus d’un millier d’exposants dont 739 éditeurs étrangers venant de 47 pays prennent part au Sila 2018, ouvert au public jusqu’au 10 novembre.