ALGER – Le 23 Salon international du livre d’Alger (SILA) a pris fin samedi au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), après douze jours d’activités diverses auxquelles a assisté un public nombreux.
Au dernier jour du 23e SILA, les visiteurs ont continué à affluer, alors que les stands se vidaient et que de nombreux exposants s’apprêtaient à emballer leurs cartons.
Dans un point de presse, le commissaire du SILA a indiqué que seuls « huit titres traitant de la sorcellerie ont été retirés » des stands, sans autre précision sur les exposants visés ou leur nationalité.
Le commissaire du SILA s’est limité à rappeler à ce propos les termes la loi de 2015 sur livre qui interdit d’exposition « tout ouvrage portant atteinte aux symboles de l`Etat et faisant l`apologie de la violence, du terrorisme et du racisme », pendant le salon.
Il a aussi indiqué que sur les 1018 maisons d’éditions participant au SILA 2018, seul un éditeur algérien s’était retiré et un éditeur iranien avait dû fermer son stand, pour avoir enfreint au règlement intérieur du salon, a-t-il tenu à rappeler.
A une question sur l’éventualité d’autoriser la vente en gros des livres ainsi que le demandent des éditeurs arabes, le commissaire a exclu cette possibilité renvoyant au même règlement qui « interdit » la vente en gros.
Il a par ailleurs ajouté que le nombre de visiteurs a atteint, cette année, 2,2 millions avec un record de 630.000 visiteurs enregistré le 1er novembre.
Evoquant le budget du SILA 2018, M. Messaoudi a jugé « insuffisant » le montant de 60 millions de DA alloué à une manifestation de cette envergure: une baisse de 25% par rapport à l’édition 2017 du salon qui avait bénéficié d’une enveloppe de quelque 90 millions de DA.
Le SILA 2018 a accueilli plus de 300.000 titres proposés par plus d’un millier d’exposants dont 276 maisons d’édition algériennes et plus de 700 éditeurs étrangers représentant 47 pays dont la Chine, l’invité d’honneur de cette édition.