23 journalistes bénéficient d’une formation spécialisée dans l’activité parlementaire

23 journalistes bénéficient d’une formation spécialisée dans l’activité parlementaire

Des attestations de fin de stage ont été remises dimanche  à 23 journalistes ayant effectué une formation spécialisée dans l’activité parlementaire et sa relation avec le citoyen.

La cérémonie de remise des attestations a été  présidée par le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel. La formation, troisième du genre, s’est déroulée du 9 au 16 mars au siège de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Dans une allocution prononcée à cette occasion, M. Messahel a affirmé que « les bénéficiaires de cette session ont pu s’enquérir des mécanismes d’élaboration des textes de loi et du fonctionnement de cette importante institution dans le processus de changement démocratique que connaît le pays ».

Apres avoir passé en revue le progrès qu’a connu le secteur de l’information depuis les années 1980, le ministre de la communication a indiqué que « ce progrès qualitatif et quantitatif devait être accompagné par des efforts dans le domaine d’encadrement et d’organisation de la profession et des professionnels, à travers la révision de plusieurs textes juridiques et réglementaires de manière à s’adapter aux derniers développements ».

Parmi ces textes, le ministre a cité « le code de l’information, la loi sur l’audiovisuel et la loi sur la publicité » soulignant que ces textes ne sont que l’amorce d’un processus législatif.

Par ailleurs, M. Messahel a souligné la nécessité de faire prévaloir « l’élément humain » dans les différents domaines de la profession, qui doit « s’adapter à la modernisation technique et à l’encadrement juridique de la profession » et doit être au diapason du développement enregistré dans le monde dans ce domaine.

« Le meilleur moyen pour l’application des lois relatives à cette  profession et de respecter son éthique est de s’intéresser à la formation de ses professionnels et de promouvoir leurs capacités cognitives », a estimé  M. Messahel.

Le ministre a mis l’accent sur la « priorité » accordée par le secteur à la formation, pour laquelle des bases juridiques ont été mises en place et les ressources financières nécessaires ont été mobilisées. Cela « constitue une réel défi que nous allons relever avec les gens de la profession dans les secteurs public et privé en vue d’assurer au citoyen une information transparente et crédible », a précisé M. Messahel.

Cette session de formation sera suivie par d’autres dont celle concernant le secteur de la justice.

La vice-présidente de l’APN, chargée de l’information, de la culture et de la formation, Salima Athmani, a pour sa part estimé que cette session s’inscrivait dans le cadre de l’ouverture de l’APN sur les différents acteurs en vue de faire connaitre les différentes activités de cette institution et permettre aux journalistes de se spécialiser dans l’activité parlementaire. Elle a annoncé l’organisation d’autres sessions de formation au profit d’autres groupes de journalistes.

Cette session a permis aux journalistes de renforcer leurs connaissances et leurs qualifications professionnelles en matière de couverture médiatique des activités du parlement sur la base de sept critères.

Il s’agit du code constitutionnel, de la loi organique régissant l’organisation de l’APN et du conseil de la nation, leur action et les relations fonctionnelles entre ces deux institutions et avec le gouvernement et l’explication du rôle du conseil constitutionnel.

La session a également porté sur la méthodologie d’analyse des projets de loi et autres articles importants notamment relatifs à la technologie.