A l’ouverture de cette rencontre internationale, le ministredes Affaires religieuses et du waqf, M. Bouabdallah Ghoulamallah, s’est félicité des efforts déployés par les savants et les érudits quant aux efforts qu’ils déploient en vue de trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les musulmans dans les différents domaines de la vie.
Le ministre a également mis en exergue le rôle de l’Académie internationale du fiqh musulman en matière dejurisprudence qui se base sur le Saint Coran et la Sunna du prophète Mohamed (QSSSL).
Il a également souligné l’importance de la « granderesponsabilité des hommes de culte et des érudits, appelés à se pencher sur les préoccupations spirituelles et cultuelles de la Ouma ».
Pour leur part, le président de l’Académie du fiqh musulman, Dr. Salah Benabdallah Benhamid, son secrétaire général, le professeur Ahmed Khaled Babakr, et le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Dr. Ikmal Eddine Ahcène Aghli, ont pris la parole pour remercier l’Algérie d’avoir abrité cette conférenceinternationale, tout en soulignant le rôle de l’Académie en matière d’élaboration des fatwas.
Au cours d’une conférence de presse animée mercredi soir, à quelques heures avant l’ouverture de la 20èmeconférence internationale du fiqh (jurisprudence) musulmane, le ministre a estimé que l’Algérie dispose « d’une référence religieuse solide, avec une dizaine de savants et d’érudits venus de Médine pour s’établir en Algérie et au Maghreb arabe ».
Il a toutefois déploré le fait que les ouvrages légués par les savants d’Algérie et qui « constituent de véritables références, restent peu connus ».
M. Ghlamallah a également abordé la forte demande des citoyens en matière de fiqh. « Ceux qui contactent les chaînes de la télévision nationale veulent avoir des solutions à leurs préoccupations personnelles et problèmesindividuels conformément au fiqh musulman et à la référence religieuse du pays », a-t-il ajouté.
D’autre part, le ministre a longuement parlé de la question de l’Ijtihad (exégèse), estimant que cet effort « ne doit pas être une action individuelle en Algérie ou dans un autre pays musulman », mais le fruit d’une « action collective d’érudits et d’experts aboutissant à des règles applicables à tous les musulmans où ils se trouvent ».
Ce congrès qui se poursuivra jusqu’au 18 du mois en cours permettra aux participants de débattre de neuf axes de travail, ayant trait notamment à la transplantation et le don d’organes, aux services bancaires et des assurances, aux droits des détenus dans le fiqh musulman, à la génétique ainsi qu’au fiqh musulman et les systèmes modernes.
Les travaux se dérouleront à huis clos et au niveau des ateliers ont indiqué les organisateurs.
Des invités de marque comme les personnalités religieuses conviées à cette rencontre animeront des conférences au niveau des différentes mosquées de la ville d’Oran.