Pour Belhimer, « il n’existe pas de prisonniers d’opinion en Algérie »

Pour Belhimer, « il n’existe pas de prisonniers d’opinion en Algérie »

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, est revenu sur plusieurs sujets concernant son secteur, dans un entretien accordé au quotidien national El Moudjahid.

En effet, interrogé sur les arrestations et la mise en prison de plusieurs journalistes et militants, Ammar Belhimmer a répondu,  » il n’existe pas de prisonniers d’opinion en Algérie ».

Ammar Belhimmer, précise a ce sujet que, « la Loi fondamentale énonce à l’article 50 que +le délit de presse ne peut être sanctionné par une peine privative de liberté+ ».

Selon lui,  » il ne faut pas, pour des motivations occultes, faire l’amalgame entre l’emprisonnement d’un journaliste pour délit d’opinion et le caractère sacro-saint de la justice lorsqu’un délit est commis, quand bien même par un journaliste ».

À cet égard, le Premier responsable du secteur préconise que le meilleur moyen pour la protection du journaliste est de  » de respecter l’éthique et la déontologie dans l’exercice de sa profession », ajoutant qu’il est « inconcevable qu’un professionnel de la presse puisse avoir des démêlées avec la justice s’il exerçait son métier dans le respect de la loi ».