Le Conseil de sécurité de l’ONU traite la question du Sahara occidental 

Le Conseil de sécurité de l’ONU traite la question du Sahara occidental 

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est réuni ce lundi, 22 décembre, pour traiter la question du Sahara occidental. 

À la demande de l’Allemagne, et en marge des récents affrontements entre le Front Polisario et le Maroc, le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a tenu une réunion, en visioconférence, ce lundi, au sujet du Sahara occidental, a rapporté l’Agence officielle.

Les membres du Conseil de sécurité ont réitéré « l’importance d’accélérer la nomination d’un envoyé personnel du Secrétaire général (SG) de l’ONU pour le Sahara Occidental, devant contribuer à la reprise du processus politique à l’arrêt depuis la démission de l’ancien émissaire, Horst Kohler, en mai 2019 ».

En effet, le Conseil de sécurité avait insisté, en octobre dernier, dans sa résolution 2548 renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental(Minurso), la nomination «dans les plus brefs délais » d’un nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental.

Cette réunion intervient suite aux récents événements survenus dans la région, d’une part les affrontements entres les deux partis en conflit, le Front Polisario et le Maroc, après l’agression militaire marocaine qui a violé le cessez-le-feu, le 13 novembre dernier, dans la zone tampon d’El-Guerguerat dans les territoires sahraouis occupés.

D’une autre part, la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur les territoires sahraouis, annoncée le 10 décembre dernier par le Président américain, Donald Trump, qui a également fait savoir que le Royaume du Maroc avait normalisé ses relations diplomatiques avec Israël.

L’annonce du Président américain a vivement été critiquée et qualifiée de « violation flagrante de la Charte des Nations unies et de ses résolutions ». Plusieurs voix, dans le monde, se sont unies pour appeler le Président américain élu, le démocrate Joe Biden, à annuler cette décision.