Une importante baisse en ressources d’eau constatée en Afrique du Nord

Une importante baisse en ressources d’eau constatée en Afrique du Nord

À l’ombre de la mondialisation et de l’urbanisation sauvage, et de plusieurs autres facteurs aussi importants, les ressources en eau ne cessent pas de baisser dans les quatre coins du monde, une situation qui doit être considérée comme étant prioritaire et alertante par l’ensemble des pays.

C’est dans un rapport qu’elle avait dernièrement rendu, que la Food and Agriculture Organisation, avait souligné le problème des ressources hydriques, qui devient de plus en plus inquiétant. Ce rapport qui porte sur  la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture, émis un signal d’alerte par rapport à la diminution du volume annuel des ressources en eau douce disponibles par personne, de 20 % au niveau mondial.

Le cas de l’Afrique du Nord

En plus de la situation de l’Asie Occidentale, c’est le cas de l’Afrique du Nord que la FAO a mentionné dans son rapport, estimant que dans cette région, ou l’Algérie occupe la plus grande superficie, le problème se pose avec plus d’insistance, vu que les disponibilités en eau douce par habitant ont baissé de plus de 30%, et que le volume moyen d’eau par personne et par an frôle le seuil de 1 000 m³, un chiffre au-dessous duquel une grave rareté d’eau peut être signalée.

Selon la FAO, il faut vite revenir à une utilisation plus saine des ressources hydriques dont dispose la région, et ce afin d’éviter les nombreux conflits que peut susciter la rareté de cette denrée précieuse, et les problèmes que cela pourrait déclencher, surtout du côté des catégories les plus pauvres de la population.

Des interruptions dans l’alimentation en eau courante en Algérie

Il est utile de souligner que l’Algérie connait plusieurs coupures, d’une manière fréquente, de l’alimentation en eau courante, sans oublier qu’il y a des localités qui commencent déjà à souffrir d’une pénurie d’eau potable dans les quatre coins du pays.

Plusieurs alertes ont été d’ailleurs données par des gens du domaine, comme celle de Brahim Mouhouche, professeur à l’École nationale supérieure d’agronomie d’Alger (ENSA) qui avait déclaré que « d’ici dix à quinze ans, l’Algérie risque fort de ne pas se suffire en eau ».

Rédaction d’Algérie 360.