Soufiane Djilali : “La domination du Parlement par le FLN/RND serait un très mauvais signal”

Soufiane Djilali : “La domination du Parlement par le FLN/RND serait un très mauvais signal”

Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali estime que la domination du parlement par « le duo FLN-RND » serait un très mauvais signal pour la démocratie.

Dans une interview accordée à nos confrères d’El Watan, Soufiane Djilali s’est exprimé sur les élections législatives dont le corps électoral devrait être convoqué dans les prochaines semaines.

En effet, Soufiane Djilali a estimé que le taux de participation aux prochaines élections législatives « restera faible, bien que meilleur que dans le cas du référendum ».

« Le taux de participation aux prochaines législatives, je pense qu’il restera faible (…) La nature des enjeux étant différente, la mobilisation sera plus facile. En tout état de cause, la confiance se construit sur le temps et ne peut être décidée par décret », a-t-il dit.

« La domination du Parlement par le duo FLN/RND serait un très mauvais signal pour la démocratie. Si les élections sont libres et transparentes, il faudra respecter les résultats, et si les Algériens ne trouvent devant eux que ces partis pour les rassurer et leur offrir sécurité et stabilité, alors ils iront vers eux », a ajouté Soufiane Djilal.

« Notre arsenal législatif est inadapté à une vie démocratique épanouie » (Soufiane Djilal)

Questionné sur la situation des libertés en Algérie, le président du parti Jil Jadid a indiqué que l’arsenal législatif était « inadapté à une vie démocratique épanouie ».

« Au lieu d’acculer les juges dans une forme de rapport de force et de désobéissance aux lois actuelles, par la stratégie de la rupture chère à certains avocats, il me semble qu’il serait plus judicieux d’agir politiquement pour faire changer la législation », a-t-il expliqué.

« Il faut comprendre qu’il y ait des réticences, des conservatismes et des traditions qu’il n’est pas toujours facile à faire évoluer dans la société elle-même. La notion de liberté d’expression n’est pas perçue par tout le monde de la même manière », a souligné Soufiane Djilal.