25 000 Algériens attendent d’être rapatriés, selon le ministre de l’intérieur

25 000 Algériens attendent d’être rapatriés, selon le ministre de l’intérieur

L’opération de rapatriement des ressortissants algériens bloqués à l’étranger s’est clôturée hier samedi 19 décembre, laissant derrière elle des centaines d’Algériens encore bloqué dans plusieurs pays étrangers.

Lancée par le gouvernement au début du mois de décembre, l’opération de rapatriement menée par la compagnie aérienne nationale n’a pas été un total succès pour tout le monde, en témoignent les nombreuses pressions qui sont exercées depuis le lancement de cette opération sur le gouvernement.

25 000 Algériens attendent encore

C’est le  ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoudi, auditionné hier par l’Assemblé Nationale Populaire, qui avait avancé que le « nombre des ressortissants algériens bloqués à l’étranger et qui sont en attente d’être rapatriés, ne cesse pas d’augmenter ».

Le ministre, auditionné par la commission par la commission des finances de l’APN, avait également déclaré que « il y a 25 000 ressortissants algériens qui attendent d’être rapatriés » sans pour autant préciser si le gouvernement prévoit le prolongement de l’opération de rapatriement ou bien une proche réouverture des frontières.

Il est utile de préciser que la compagnie aérienne nationale Air Algérie, avait quant à elle, avancé que 5 000 personnes sont inscrites sur les listes pour l’opération de rapatriement lancée en début de ce mois de décembre et qui a pris fin hier samedi avec le dernier vol au départ de Dubaï.

Le gouvernement sous pression

Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer l’opacité qui a entouré l’opération du rapatriement achevée hier samedi. Outre de nombreux députés, dont le député chargé de la communauté algérienne établie à l’étrager, Nouredine Belmedah, qui a adressé une correspondance au premier ministre, on souligne que plusieurs incidents sont survenus au niveau des aéroports de Paris et de Marseille, ainsi qu’un rassemblement devant le consulat d’Algérie à Marseille.

Un sénateur, Abdelouahab Benzaim, a lui aussi interpellé le premier ministre Abdelaziz Djerrad sur la situation des ressortissants algériens qui sont encore bloqué s à l’étranger. Le sénateur a appelé le gouvernement à rassembler les ressortissants bloqués dans des pays dont les frontières sont ouvertes avant d’organiser une opération de rapatriement bien étudiée.

Rédaction d’Algérie 360.