Le SG de l’ONM évoque l’affaire des faux moudjahidine

Le SG de l’ONM évoque l’affaire des faux moudjahidine

Le Secrétaire général (SG) de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) par intérim, Mohand Ouamar Benelhadj, a abordé plusieurs sujets d’actualité, dont l’affaires des faux moudjahidine.

Dans une vidéo diffusée ce jeudi sur le site de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), et relayée par nos confrères du journal Le Soir d’Algérie, le Secrétaire général (SG) par intérim, Mohand Ouamar Benlhadj, est revenu sur l’affaire du dossier des faux moudjahidine et des magistrats faussaires.

Interrogé sur cette affaire, le SG de l’ONM a indiqué que « la genèse de l’affaire remonte à 1977, alors qu’il était Directeur au Ministère des Moudjahidine ».

« À l’époque, il y avait une instruction de la Présidence de la République pour faire un recensement des personnes qui ont obtenu le titre de moudjahid mais qui avaient travaillé avec l’administration française durant la guerre. L’instruction a été donnée à tous les ministères », a-t-il fait savoir.

Mohand Ouamar Benlhadj a affirmé que des personnes du Ministère de la Justice avaient travaillé dans l’administration coloniale. C’est d’ailleurs Benyoucef Mellouk, alors fonctionnaire et chargé du recensement au sein du Ministère de la Justice, qui avait déclenché cette affaire au milieu des années 1970.

« L’affaire a été traitée par une commission nationale. C’est une affaire classée. Benyoucef Mellouk en a fait une affaire personnelle. Il y a des faux partout et non seulement de faux moudjahidine », a-t-il encore affirmé en appelant Benyoucef Mellouk à présenter les dossiers qu’il dit détenir devant la justice.

Le SG de l’ONM se dit « rassuré » de la réapparition du Président Tebboune

Au cours de son intervention, le SG Mohand Ouamar Benlhadj s’est dit « rassuré » par la dernière apparition du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Pour lui, « c’est une bonne nouvelle qui fait taire toutes les spéculations autour de son état de santé et ce, après plus d’un mois d’absence d’informations », mais aussi « c’est une bonne chose afin de poursuivre le processus de renouvellement des institutions nationales ».