L’Algérie vote sur une résolution onusienne relative à la peine de mort 

L’Algérie vote sur une résolution onusienne relative à la peine de mort 

L’Algérie a voté en faveur d’une résolution onusienne relative à un moratoire sur l’application de la peine de mort lors de l’Assemblée générale de l’ONU.

Selon les informations rapportées par nos confrères du journal francophone El Watan, lors de l’Assemblée générale (AG) des Nations Unies (ONU), qui s’est tenue mercredi dernier, l’Algérie a voté en faveur de la résolution onusienne relative à un moratoire sur l’application de la peine de mort.

Au total, 123 pays, dont l’Algérie, ont voté pour l’adoption de cette résolution, face à 38 pays qui ont voté contre et 24 pays qui se sont abstenus. Cette dernière exige, pour la première fois, de renoncer à l’application discriminatoire de la peine de mort envers les femmes.

Actuellement, 49 pays appliquent la peine capitale, entre autres : les États-Unis, la Chine, la Birmanie, l’Afghanistan, le Bangladesh, la Corée du Nord, le Pakistan, le Nigeria, l’Égypte, le Botswana, le Guinée équatoriale, la Gambie, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Libye, la Birmanie, la Palestine, l’Irak, la Syrie, l’Iran, l’Inde et tous les pays du Golfe.

Zeghmati avait affirmé que « l’Algérie est un État souverain et libre d’appliquer la peine de mort »

Lors de son intervention devant des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), en novembre dernier, lors d’une plénière présidée par M. Slimane Chenine et consacrée à l’examen du projet de loi relatif à la lutte contre le kidnapping, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati, avait déclaré que « l’Algérie est un État souverain et libre d’appliquer la peine de mort ».

Dans ce méme sens, le Ministre avait ajouté qu’ « il n’y a aucun empêchement, ni au niveau local, ni au niveau international, d’appliquer la peine capitale, en cas de nécessité », avait rapporté l’Agence officielle.

En effet, M. Zeghmati avait fait savoir que «l’Algérie n’a signé et n’a ratifié aucun accord ou convention ou traité internationaux interdisant le recours à la peine capitale, qu’il s’agisse de législation ou d’exécution », soulignant que « la recommandation de l’Assemblée des Nations Unies de 2007, n’est pas contraignante, car elle est une obligation morale et éthique uniquement ».