Estimant que ses propos ont été décontextualisés, la Ministre de la Culture se défend 

Estimant que ses propos ont été décontextualisés, la Ministre de la Culture se défend 

La Ministre de la Culture, Malika Bendouda, est revenue sur ses déclarations qui ont suscité une polémique au sujet de la femme et de la préparation du couscous, et a estimé que ses propos ont été décontextualisés. 

Dans une publication sur sa page Facebook, rendue publique ce vendredi, 18 décembre, et accompagnée de la vidéo de son allocution intégrale, la Ministre de la Culture, Malika Bendouda, s’est défendue de la polémique qu’ont suscité ses déclarations.

En effet, la Ministre de la Culture a vivement été critiquée sur les réseaux sociaux après avoir déclaré que « la femme qui ne sait pas préparer un couscous représente une menace pour sa famille ».

Mme. Bendouda s’est défendue en affirmant que « lorsqu’une phrase est amputée de son contexte, elle peut porter une mauvaise interprétation, particulièrement en matière d’histoire et de pensée ».

La Ministre de la Culture a également souligné que « dans certaines de nos traditions d’aujourd’hui, la préparation du couscous est une caractéristique pour les femmes et un avantage, mais historiquement c’était une ressource de vie et d’intégration économique pour la famille, surtout à l’époque numide ».

Enfin, la Ministre Bendouda a estimé que sa phrase « a été sortie de son contexte et utilisée de manière inappropriée », et a rajouté que « le retour à l’enregistrement (la vidéo de son allocution intégrale) supprime toute confusion ou falsification ».

Le couscous classé patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO

Rappelons que Mme Malika Bendouda avait annoncé, ce mercredi passé, le classement du couscous au patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO, en tant que dossier multinational au nom de l’Algérie, du Maroc de la Tunisie et de la Mauritanie.

Ainsi, avec ce nouveau classement, au total sept (7) biens culturels algériens figurent sur la liste représentative du patrimoine de l’humanité de l’UNESCO, à savoir :

  • « Sbuâ du mawlid ennabaoui » (2015);
  • La fête de la S`beiba, un événement annuel célébré à Djanet (2014) ;
  • L’Imzad, dossier présenté par l’Algérie, le Mali et le Niger (2013) ;
  • Le pèlerinage du Rakb de Ouled Sidi Cheikh (2013) ;
  • La « Chedda » costume nuptial de Tlemcen (2012) ;
  • L’Ahellil du Gourara (2008).