France : Condamnation d’un Algérien pour violences contre sa « femme infidèle »

France : Condamnation d’un Algérien pour violences contre sa « femme infidèle »

La condamnation du ressortissant algérien s’est faite dans le tribunal de Vannes, hier mercredi le 16 décembre, pour des violences qu’il aurait fait subir à sa conjointe et à son fils.

L’information rapportée hier par le journal Ouest-France, fait état d’un comportement colérique du condamné, qui aurait fait subir une situation invivable a sa famille, pendant une période s’étalant sur plusieurs mois. Le journal rapporte également que les victimes de cet homme de 44 ans étaient sa femme et son fils âgé de 11 ans.

L’accusé nie presque les faits

Les faits reprochés à l’accusé remontent apparemment à l’été passé. C’est après une période durant laquelle le couple avait connu une courte séparation, que la jeune femme de l’accusé est partie avec ses deux enfants, c’est là qu’elle avait connu un homme durant, via les réseaux sociaux, tout cela avant que le couple ne se reforme à nouveau.

C’est après la reformation du couple, que le mari va être pris par des comportements violents envers sa femme et son fils de 11 ans, des comportements dont il ne semble pas calculer la gravité, vu sa déclaration devant le tribunal : « Je n’ai rien à cacher : j’ai tout donné pour ma femme qui a fini par me tromper. Je lui crachais au visage, mais c’était des crachats secs. Quant à mon fils, il ne veut pas m’écouter et regarde des vidéos sur son portable jusqu’à 4 h du matin ».

Des insultes envers sa femme

Sa femme, qui était également présente à ce procès, avait déclaré que « Il me reprochait mon infidélité, en me traitant de prostituée, en me crachant au visage, en me reprochant de regarder les vitrines des magasins, en insinuant que j’avais tué mon père, en humiliant ma famille, en me forçant à me convertir à l’islam, en me harcelant de dizaines de messages téléphoniques par jour ».

Cette femme « aurait vécu l’enfer » d’après l’avocat de cette dernière, qui a également souligné que « Le prévenu veut nous faire croire qu’il est la victime, mais leur fils a procédé à différents enregistrements qui prouvent toutes ces humiliations, dont lui-même a été victime. Le prévenu disait ainsi à ses enfants qu’il n’est pas leur père ».

Quant à l’avocat de l’accusé, qui a quant a lui usé d’un discours justifiant l’attitude du mari, il a déclaré que l’accusé « était arrivé à bout de par le contexte familial. Il ne se reconnaît pas dans son comportement ».

En plus de l’autorité parentale qui lui avait été retirée, l’accusé devrait également suivre des soins et un stage de sensibilisation aux violences conjugales, mais il a été surtout condamné à huit mois de prison avec sursis, ainsi  qu’au versement d’une somme de 3 000 euros pour sa conjointe et son fils.

Rédaction d’Algérie 360.